Mohamed Bouselliou, enfant de Aïn Kechra, a dû quitter son douar natal pour les besoins de la Révolution, mais son épouse, combattante elle aussi, ne pouvait pas le suivre. J’ai fait un peu le tour de la Wilaya II, au début en compagnie de Hocine Zeddam, chef de la section de Staïha (Ramdane-Djamel), puis avec Laïd Hachache, de Oued Zenati (Guelma) et, enfin, avec Saïd Hamrouche. Je suis resté une année à Guelma, puis j’ai été affecté à Constantine, avant de revenir à Hdjar Mefrouche (Aïn Kechra). Pour ne pas donner l’occasion à l’ennemi de jeter mon épouse dans un camp, je l’avais placée dans un centre de commandement situé à Oued Zeggar (Aïn Kechra).
Une fois de retour, nous avons tous les deux emménagé dans le PC de Hdjar Mefrouche, jusqu’au cessez-le-feu. Là, j’ai été envoyé à Bounoughra (Oued Attia).» Après le cessez-le-feu, la famille de son épouse a quitté Aïn Kechra pour s’installer à Ramdane-Djamel. Comme il était absent, son épouse a quitté le PC pour rejoindre sa famille. «A mon retour de ma mission, j’ai rejoint ma belle-famille à Ramdane-Djamel et j’ai décidé alors de m’établir dans cette ville. J’ai la chance d’avoir survécu à la Guerre, ainsi que mon épouse»
F. A.