Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a signé, ce dimanche, la loi de finances de l’année 2026, avant la réunion du Conseil des ministres.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la présidence de la République, en présence des membres du gouvernement et de hauts responsables de l’État, a précisé un communiqué de la présidence de la République.
Le projet de la loi de finances de l’année 2026 a été adopté par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) le 18 novembre dernier.
Les membres du Conseil de la nation ont, pour leur part, adopté le texte le 4 décembre.
Avec un prix de référence fiscal du baril de pétrole brut fixé à 60 dollars, les dépenses budgétaires projetées s’élèvent à 17 636,7 milliards de dinars en 2026 (près de 135 milliards de dollars), soit 42% du PIB, pour passer à 17 815,7 milliards de dinars (39,6% du PIB) en 2027 et à 18 499,7 milliards de dinars (38,2% du PIB) en 2028.
Dans son rapport de présentation, le ministère des Finances avait indiqué que ce projet de loi, aujourd’hui signé par le Président après avoir été adopté par les deux chambres du Parlement, a été élaboré par rapport à des objectifs stratégiques, «dont le but est de satisfaire les attentes socio-économiques et de maintenir une trajectoire de croissance qui préserve l’activité économique et l’emploi».
Ainsi, il est question d’intensifier les efforts en matière de «diversification économique, de promotion de l’investissement productif, de lancement de grands projets structurants et de développement des exportations hors hydrocarbures».
Le but étant, en somme, de «réduire, à moyen terme, la dépendance du pays aux hydrocarbures, tout en optimisant la rationalisation des importations et en valorisant davantage la production nationale».
La loi vise aussi à soutenir le pouvoir d’achat à travers nombre de mesures comme « la prolongation jusqu'au 31 décembre 2026 des exonérations fiscales et des droits de douane appliqués sur l'huile brute de soja, le café, les légumes secs et les viandes blanche et rouge, ainsi que de l'application du taux réduit de 5% des droits de douane sur les opérations d'importation de cheptels bovin et ovin, vifs destinés à l'abattage ».
C’est dans cet esprit-là donc qu’a été élaborée cette loi de finances.