Le bureau du Conseil de la nation élargi a insisté sur le caractère sacré de la souveraineté nationale, considérée comme un trésor inestimable et un principe fondamental hérité des ancêtres qui ont défendu l’honneur de la Nation, consolidé son immunité, préservé son unité et sa stabilité, et sacrifié leur vie pour que l’Algérie demeure debout.
Le président du Conseil de la Nation, Azouz Nasri, a présidé hier au siège de l’institution parlementaire une réunion du bureau élargie aux présidents des groupes parlementaires et au Questeur pour discuter des activités futures du Conseil, notamment, l’examen de la situation des questions orales et écrites déposées auprès du Bureau. Il a ainsi été décidé de transmettre un total de trente questions orales et seize questions écrites au Gouvernement, après vérification de leur conformité aux conditions de forme requises.
La réunion du bureau a également été consacrée à l'examen du calendrier des travaux des plénières pour la période allant du 17 au 25 décembre courant qui sera notamment consacrée à l'étude du projet de loi relative à l’organisation du territoire du pays qui sera présenté en séance plénière le 17 décembre au matin. C’est dans l’après-midi de la même journée que le représentant du Gouvernement, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports répondra aux interventions et préoccupations des membres du Conseil. Ledit projet de loi sera soumis au vote, le 25 décembre. Il est à retenir, ici, que bien que les projets de lois soient, de manière générale, d’abord déposés sur le bureau de l’APN, ceux relatifs à l’organisation locale, à l’aménagement du territoire et au découpage territorial, sont par contre déposés sur le bureau du Conseil de la Nation en premier lieu.
Bien entendu, comme mentionné par les dispositions de la Constitution de 2020, l’initiative des lois appartient concurremment au Premier ministre, aux députés et aux membres du Conseil de la Nation et les projets de lois sont présentés en Conseil des ministres après avis du Conseil d’Etat, puis déposés par le Premier ministre sur le bureau de l’APN ou sur celui du Conseil de la Nation, selon les cas. Le communiqué du Conseil de la Nation a révélé, d’autre part, que les travaux de cette réunion du bureau élargie aux présidents des groupes parlementaires et au Questeur ont porté sur la présentation d’un exposé détaillé sur la stratégie de la numérisation du Conseil de la Nation et l’état d’avancement des démarches engagées à cet effet. A ce sujet, des instructions fermes ont été donnés par le président du Conseil de la Nation, à l’effet de «ne ménager aucun effort pour faire avancer ce chantier stratégique visant à renforcer la transparence, la clarté et à faciliter le travail administratif des membres du Conseil, de ses cadres et de ses fonctionnaires».
Précédemment et juste après l’ouverture de la réunion, le bureau du Conseil de la nation a, comme à son habitude et chaque fois que l’intérêt national l’exige, saisi cette occasion pour réaffirmer que «l’unité de la patrie, la solidité des liens entre les membres de la Nation algérienne et leur cohésion constituent une source de force, permettant de repousser les menaces et de réaliser les accomplissements». Le bureau a souligné que cette cohésion est un facteur de mobilisation collective qui élève les consciences et prémuni les individus contre toute trahison ou atteinte susceptible de nuire à l’Algérie.
Il a également condamné et avec fermeté les agissements et démonstrations d’une minorité hors-la-loi, égarée dans des illusions et des chimères en insistant sur le fait que «l’ensemble des Algériennes et des Algériens sont unanimes quant au caractère sacré de la souveraineté nationale, considérée comme un trésor inestimable et un principe fondamental hérité des ancêtres qui ont défendu l’honneur de la Nation, consolidé son immunité, préservé son unité et sa stabilité, et sacrifié leur vie pour que l’Algérie demeure debout», précise la même source.
Les agissements et démonstrations d’une minorité hors-la-loi, égarée dans des illusions et des chimères, ont été condamnés.
S. G.