Le ministre de l’éducation nationale donne le coup d’envoi de l’examen du BEM depuis Ghardaïa : 800.000 candidats à l’épreuve

Ph. : B.B
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En plus des mesures de sécurité assurées par les services concernés aux alentours des centres d’examens, pas moins de 240 000 encadreurs assureront la surveillance et le déroulement de ces épreuves qui s’étaleront sur une période de trois jours.

Le coup d'envoi officiel sera donné par le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, depuis la wilaya de Ghardaïa.
Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour réussir l’examen sur tous les plans et les candidats seront soumis, à cet effet, à des règles strictes pour dissuader la tricherie. A ce propos, une campagne de sensibilisation a été lancée dernièrement sur la nécessité de s’éloigner de ces pratiques malhonnêtes et il a été rappelé les sanctions sévères qu’encourent les candidats tricheurs, allant jusqu’à la prison, en sus de la commission de veille intersectorielle installée pour la circonstance.
Composée de représentants des services de sécurité spécialisés en cybersécurité notamment, cette cellule de veille aura pour mission de suivre, en temps réel, le déroulement des examens et d’intervenir rapidement en cas de tentative de fraude ou de fuite de sujets. Cette initiative vise à prévenir les actes de tricherie devenus de plus en plus courant ces dernières années, notamment par l’usage de moyens technologiques.
L’installation de la cellule de veille s’inscrit dans une mobilisation plus large de l’État pour assurer l’intégrité des examens. Dans toutes les wilayas du pays, des rencontres ont été organisées avec la participation de procureurs, d’experts en droit, d’agents de sécurité et d’associations de parents d’élèves. Les méthodes de fraude traditionnelles et électroniques y ont été exposées, accompagnées d’explications détaillées sur la loi de 2020, qui a renforcé l’arsenal juridique contre la tricherie.
Cette évolution du cadre légal témoigne la volonté des autorités de judiciariser les actes de tricherie, longtemps considérés comme de simples infractions administratives.
En plus de l’action judiciaire et préventive, des mesures strictes seront appliquées dans les centres d’examen. Les candidats devront déposer tous leurs objets électroniques à l’entrée, et toute sortie après la remise des sujets sera interdite. Une demi-heure avant chaque épreuve sera consacrée à des consignes d’organisation et à un accompagnement psychologique, pour réduire le stress et prévenir les comportements frauduleux.
La Direction Générale de la Protection Civile a mis en œuvre un plan de prévention et de sécurisation, dans le cadre des examens de fin d’année, avec des contrôles effectués dans tous les centres d’examen, au nombre de 30.000 pour le BEM, afin de vérifier leur conformité aux normes de sécurité. Par ailleurs, un important dispositif opérationnel sera déployé, incluant 21.849 agents, 1.449 ambulances et 1.158 véhicules d’incendie en vue d’assurer la sécurité des élèves et du personnel encadrant.
De son côté, la Direction Générale de la Sûreté Nationale a élaboré un plan spécial pour sécuriser l'examen du fin d'année et définir une série de mesures et de procédures pour sécuriser les centres d'examen relevant de sa juridiction à travers le pays. Le plan de sécurité comprend le renforcement des patrouilles montées et à pied.
Il est question également de rendre la circulation automobile fluide, notamment sur les axes menant aux centres d'examen, en plus d'affecter des formations policières pour accompagner le transport des sujets d'examen.

Z. G.

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