
Le DG de l’INESG, Abdelaziz Medjahed, a salué, dans son discours de clôture des travaux, la qualité des interventions et des débats durant les deux journées d’étude. La mise en œuvre de ce projet exige un changement de vision, car les zones d’ombre «représentent une crise morale traduite par la présence de points négatifs. Il est inacceptable qu’un citoyen algérien vive dans des conditions aussi dégradées. La nouvelle Algérie est l’Algérie du citoyen qui bénéficiera de son droit à la vie dans la dignité». Il plaide pour la conjugaison des efforts et l’implication de toutes les compétences et des experts engagés pour réussir ce projet, précisant que cette situation date de plusieurs décennies. «L’Algérie nouvelle a besoin de nouveaux concepts et d’une nouvelle approche», a-t-il dit, mettant l’accent sur les trois C : coordination, coopération et complémentarité.
Par ailleurs, il a salué, dans une déclaration à la presse, le hirak national, engagé et constructif, rappelant, à l’occasion du deuxième anniversaire du mouvement populaire, que les revendications du peuple à travers le territoire national consistaient en la liberté, la justice sociale et la dignité. «Nous devons conjuguer les efforts et travailler à la réalisation de ses aspirations, même si certains éléments perturbateurs ne représentent pas le hirak», dit-il. Le chargé de mission des zones d’ombre à la présidence de la République, Brahim Merad, souligne que les experts ont présenté des éclairages pertinents qui peuvent constituer un outil d’aide à la prise de décision pour le suivi des zones d’ombre, dans l’objectif de réussir ce projet phare qui constitue une première réalisation des engagements de la nouvelle république. N. B.