Les membres du Conseil de la nation ont poursuivi, vendredi, leur participation aux travaux de la 11e Conférence internationale sur l’écologie qui s’est distinguée par un fructueux échange d’expertises et autres expériences. Les participants ont, à cet effet, passé en revue les objectifs des différentes politiques, les défis à relever ainsi que les perspectives attendues dans le domaine de l’environnement. L’accent a également été mis sur les moyens de soutenir les trois objectifs fondamentaux des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, sachant que la stratégie intersectorielle de l'UNESCO en faveur de la biodiversité repose sur trois piliers : rétablir la relation entre l'humain et la nature et régénérer les écosystèmes ; préserver l'harmonie de nos écosystèmes ; et amplifier le pouvoir de la jeunesse. Cette conférence aura, en somme, constitué une plateforme de coopération entre acteurs gouvernementaux et parlementaires et les autres initiatives mondiales en matière d’écologie. L’objectif principal assigné à cette rencontre de très haut niveau est, soulignons-le, «d’échanger les meilleures pratiques en matière de protection du climat, de développement durable et de gestion efficace des ressources naturelles». Il est à retenir également que parmi les points inscrits à l'ordre du jour de la conférence, figurent, la sécurité alimentaire face au changement climatique, l'intelligence artificielle, la technologie de haut niveau dans le domaine de la protection de l'environnement et la biodiversité comme priorité stratégique. L’événement placé sous le thème «La planète terre : vivre en harmonie avec la nature», s’est singularisé par la participation de plus de 300 délégués parlementaires et politiques, ainsi que des chercheurs dans les domaines de l'environnement et du climat et des acteurs de la société civile représentant 22 pays. Il est à signaler, dans le même cadre, que la cérémonie de clôture, qui s’est déroulée dans la soirée du vendredi, a été marquée par la présence de Mme Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération de l'Assemblée fédérale de Russie, ainsi que de représentants gouvernementaux, d’organisations de développement locales et internationales, d’institutions académiques et d’entreprises privées œuvrant dans le domaine de l’écologie. L’ensemble des participants sont unanimement convenus que la protection du climat exige la mobilisation et l’engagement de tous. L’accent a été mis par ailleurs sur «la nécessité d’une implication réelle et profonde de la jeunesse pour un avenir durable, équitable et plus juste, loin de toute forme de discrimination, de favoritisme ou de sélectivité». Cette conférence internationale qui s’est déroulée les 22 et 23 mai à Saint-Pétersbourg et à laquelle ont pris par M.M. Abderrahmane Belhaïba et Mohamed Boukerrou, membres du Conseil de la nation, se veut «une tribune pour débattre de la situation environnementale mondiale et développer une approche globale et juste», susceptible de renforcer la capacité de résilience face aux changements climatiques.
S. G.
