
Une délégation d’imams et de chouyoukh de la wilaya de Tizi-Ouzou s’est déplacée hier dans la wilaya de Laghouat pour présenter les condoléances aux familles des chouhada Hmida Boumediène et Brahim Arbaoui, deux des trois victimes du lâche bombardement de leurs camions sur l’axe routier Nouakchott-Ouargla.
Conduisant la délégation, le directeur des Affaires religieuses et des Wakfs de la wilaya de Tizi-Ouzou, Aissa Bouaicha, a indiqué que cette visite est «un devoir, d’abord religieux, qui constitue aussi un geste d’amitié et de fidélité traduisant la communion des Algériens où qu’ils se trouvent, que ce soit face à l’adversité et la douleur ou pour partager leur joie».
M. Bouaicha a affirmé, en outre, être porteur d’un message de condoléances et de compassion aux familles des victimes de la part des autorités de la wilaya de Tizi-Ouzou, à leur tête le wali, ainsi que des zaouias et des chouyoukh de la wilaya, souhaitant patience et réconfort aux familles des victimes de la lâche agression qui, a-t-il dit, ne fera que «renforcer la conviction des Algériens d’une Algérie une et indivisible». Le coordinateur des zaouias de Tizi-Ouzou, Yassine Bouache, a affirmé, pour sa part, être venu présenter les condoléances aux familles des victimes de «l’agression perpétrée par le mauvais voisin contre des civils innocents». «Nous constituons un pays uni, et tout comme les incendies de Tizi-Ouzou ont suscité un large élan de solidarité nationale, les caravanes de solidarité s’orientent aujourd’hui vers Laghouat, preuve que la Nation algérienne est unie et que l’Algérie appartient à tous les Algériens», a-t-il ajouté.
Trois ressortissants algériens avaient été assassinés dans le bombardement barbare de leurs camions par les forces d’occupation marocaines alors qu'ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla.
L’agression a été perpétrée alors que les Algériens célébraient le 67e anniversaire de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954.
Les dépouilles des chouhada ont été transférées dimanche passé aux wilayas de Laghouat (Hmida Boumédiène et Brahim Arbaoui) et Ouargla (Ahmed Chtem), où elles ont été inhumées, dans une atmosphère chargée d’émotions.