
Le monde a célébré, hier, la Journée internationale de la démocratie, instaurée par l’ONU par une résolution de son Assemblée générale en 2007.
Cette Journée, qui constitue une occasion pour faire le point sur l’état de la démocratie et des parlements de par le monde, offre l’opportunité de mettre en lumière ce véritable tournant historique qu’a connu l’Algérie au plan du renforcement des libertés démocratiques, en s’appuyant sur un processus rénové d’édification d’un État de droit, de justice sociale, de rejet radical de l’exclusion, sous toutes ses formes, et de mutualisation des énergies pour la promotion d’une concertation pérenne et inclusive.
Le tout dans le respect des principes et des valeurs qui fondent notre République, pour le bien et la prospérité de tous ses enfants. «Le citoyen et l’alpha et l’oméga de la République», n’a cessé de répéter, à maintes reprises, le président de la République.
La Constitution de 2020, le référent
La Constitution de 2020 est en effet le référent suprême mais aussi la confirmation indéniable de la vision juste, républicaine et progressiste de l’Algérie nouvelle en matière de démocratie. Eu égard à la série de dispositions et des hautes valeurs constitutionnelles qu’elle comprend, la loi fondamentale, approuvée par voie référendaire, est, de l’avis de spécialistes avisés, le premier acte fondateur d’une nouvelle ère démocratique en Algérie fondée sur des principes et mécanismes universellement reconnus.
On peut citer, entre autres, la limitation du renouvellement du mandat présidentiel à une seule fois et la réduction des prérogatives du président de la République pour prévenir toute dérive autocratique, des institutions de contrôle et la constitutionnalisation, dans ce cadre, de plusieurs conseils nationaux (CNDH, CSJ,ONSC, CNESE...). Les dispositions relatives à la liberté d’expression et de la presse dans sa version pluraliste respectueuse de tous les courants de l’opinion. La consolidation de la pratique démocratique conformément aux engagements du président de la République a débordé du strict cadre de l’exercice politique et du fonctionnement des institutions de l’État pour s’étendre au volet social, à travers une prise en charge des plus optimales des spécificités algériennes y afférentes.
Karim Aoudia