Journée d’étude sur Mouloud Kassim à Sétif : L’icône de la pensée éducative

«Mouloud Kassim Nait Belkacem, l’homme de la réforme nationale, l’ icône de la pensée éducative», c’est sous ce thème qu’a été organisée, hier à Sétif, une imposante journée d’étude, placée sous le patronage du Cheikh Em Maamoun el Gassimi el Hassani, ministre d’Etat, doyen de la mosquée d’Alger et du wali de Sétif, Mustapha Limani, dédiée à cet homme politique, philosophe, historien et écrivain qui a consacré toute sa vie à la cause nationale et que l’on qualifie à juste titre de véritable encyclopédie.
Dans une salle comble de la Maison de la culture Houari-Boumediene où ont pris place de nombreuses autres sommités à l’instar du Dr Abderezak Guessoum, le Dr Seghir Belalem, historien et chercheur en histoire islamique et du patrimoine amazigh, Said Maouel, professeur et chercheur algérien dans la pensée islamique et histoire nationale, ainsi que le president du Haut conseil de la langue arabe, Salah Belaid, le Dr Mohamed Seghir Belalem et Abdelhalim Gaba, président de l’Association nationale des oulémas musulmans algériens et d’autres personnalités, des savants et chercheurs universitaires, plusieurs interventions portant sur la vie et l’œuvre du moudjahid Mouloud Kassim, son rôle dans le processus d’édification et de reconstruction et ses contributions dans les domaines de l’éducation et de l’enseignement ainsi que la promotion de la langue arabe.
Intervenant à l’ouverture de cette journée d’étude, le ministre d’Etat, doyen de la mosquée d’Alger, a procédé à un large rétrospectif de l’homme que fut ce defenseur de la langue arabe, de l’islam et du nationalisme algérien, dans une symbiose alliant l’authenticité à la modernité .
«Nous avons beaucoup appris de Mouloud Kassim et nous avons encore à apprendre de la pensée de cet homme qui à de tout temps considéré que l’Etat ne pouvait etre fort que par son authenticité et son ouverture sur la science «soulignant, par ailleurs, qu’il n’y a pas de contradiction, sinon que de la complémentarité entre l’islam, l’arabité et l’amazighité.
Dans le sillage du riche parcours de son compagnon de route, l’intervenant qui est revenu sur de nombreux acquis et souvenir de l’homme qu’était Mouloud Kassim, dans les hautes fonctions qu’il a occupé, le ministre d’Etat, doyen de la mosquée d’Alger reviendra sur les positions, les convictions et les principes de l’homme qui reste pour nous «une école du nationalisme, cet homme qui au delà de ses fonctions ministérielles aimait respirer l’air de l’Algérie et se faisait le devoir de raccompagner chaque jour les enfants de son frère de la maison à l’école».
Autant d’émotions fortes qui planait sur cette salle alors que l’intervenant évoquait l’humanisme qui animait la personne de Mouloud Kassim, ses grands projets et l’intérêt qu’il manifestait pour les jeunes citant à ce propos une de ses expression «soit moderne mais pas la copie d’autrui» alors qu’il développait les dimensions identitaire et de l’authenticité ajoute Cheikh El Maamoune el Gassime el Hassani qui soulignera que «les hommes partent mais leurs actes et leurs empreintes restent, Mouloud Kassim incarne le nationalisme et le serment prêté à nos glorieux martyrs» concluant par une prière pour Ghaza la martyre».

F. Z.

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