Italie, Espagne, Allemagne, états-Unis, Russie et Chine : Des relations au beau fixe

Lors de son entretien périodique avec des représentants de la presse nationale le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est penché sur plusieurs thématiques de premier plan….
A cet effet, au volet international, il a abordé les partenariats féconds qu’entretient l’Algérie avec plusieurs capitales occidentales. Concernant les relations entre l’Algérie et l’Espagne, il s’est montré catégorique : ces dernières ont repris normalement après une période de froid !
Dans ce sillage, le chef de l’Etat a précisé que ces relations sur les plans diplomatiques et commerciales avec Madrid sont à présent au beau fixe, soulignant que l’Algérie prévoit même d’importer incessamment une partie de son cheptel depuis ce pays de la péninsule ibérique. «Une partie des ovins pour l’Aïd sera importée d’Espagne», a-t-il révélé.
Sur un autre registre, le Président Tebboune est revenu avec plus amples détails sur notre partenariat historique et dense avec la République fédérale d’Allemagne. «Berlin a été d’un apport très important pour la Révolution. Nous avons aujourd’hui des relations privilégiées avec l’Allemagne. Les Allemands ayant toujours été des amis, mais aussi la Slovénie, la Tchéquie, la Pologne, la Serbie», s’est-il félicité avant d’assurer que l’Algérie «n’est en conflit avec aucun pays européen» et demeurera, somme toute, «ouverte» à la coopération avec ses partenaires de l’UE.
Franc et direct, le président de la République s’est montré, par ailleurs, très élogieux lorsqu’il a abordé les liens particuliers qui unissent Alger à Rome et il qualifie la relation de «très amicale», tout en rappelant, au passage, que l’Algérie est le pays qui comptent au monde le plus de ruines romaines, après l’Italie qui est un partenaire modeste (…) et elle a été un soutien important pour l’Algérie durant la Révolution. Nous n’avions jamais eu de problème avec Rome, bien au contraire. Durant la décennie noire, l’Italie n’a pas participé à l’embargo sur les aéroports algériens», a-t-il soutenu avant de noter que les deux pays se sont entendus pour que le siège de la Fondation Enrico Mattei soit implanté à Alger.
Dernier point mais pas des moindres, le chef de l’Etat est revenu sur les relations algéro-américaines. Après avoir rappelé qu’il a reçu à trois reprises le général Michael Langley, commandant de l’Africom, M. Abdelmadjid Tebboune a fait savoir que nos relations avec les Etats-Unis s’améliorent de jour en jour. Le président de la République a tenu à préciser, à ce propos, que les accords signés récemment entre les deux pays ne remettront pas en cause les relations d’amitié avec la Russie, la Chine et d’autres nations à l’instar de l’Inde. Réaffirmant, ainsi, la position de l’Algérie en faveur du non-alignement. «Cela fait partie de nos gènes de non-alignés et aucun de ces pays n’a essayé de vassaliser l’Algérie». In fine, Tebboune a assuré que les démarches sont en cours pour l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Alger et New York.

S. K.

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