
Le SG de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), El-Hadj Tahar Boulenouar, a mis exergue la part que peut avoir la culture de la datte dans la relance de l’économie nationale, indiquant que l’Algérie figure parmi les 5 pays importants dans la production de la datte. Cette déclaration a été faite, en marge de l’exposition des dattes et de ses dérivés qui a vu la participation de 30 exposants de différentes wilayas. Ce fruit est très prisé par les consommateurs, surtout pendant Ramadhan, mais son prix est élevé et hors de portée des bourses modestes. Sa production était limitée auparavant à certaines wilayas, mais d’autres se sont lancées avec succès dans ce créneau, à l’image de Ghardaïa, de Touggourt et d’El-Oued. Boulenouar a estimé que la nouvelle politique économique encourage la production nationale, ainsi que l’exportation, déclarant qu’un intérêt de plus en plus accru est accordé à la filière datte sur le plan de la production et des dérivées de la datte. Il a estimé que la moyenne des prix de ce fruit est de 500 DA le kilogramme. «Si nous encourageons les producteurs et si nous les accompagnons, les prix seraient plus accessibles aux consommateurs. Il n’y aura pas de pénurie de dattes durant le mois de Ramadhan et l’approvisionnement du marché sera correct», a-t-il assuré. À une question sur la flambée des prix durant le mois béni, il a rassuré le consommateur, en disant que l’association sensibilise les commerçants pour stabiliser les prix, notamment en ce qui concerne les produits alimentaires, soulignant qu’aucune pénurie ne sera enregistrée durant le mois de jeûne.
Hichem Hamza