De notre correspondante à Ouargla chahinez Ghellab
L’Algérie figure parmi les cinq premiers producteurs de dattes au niveau mondial. Selon les données du département du Commerce, les exportations de ce produit au cours des 11 premiers mois de 2021 avaient atteint plus de 70 millions de dollars.
A qui profite la rumeur ? Juste après la publication de l’information sur le quotidien arabophone Echourouk relative au supposé arrêt immédiat de l’exportation des dattes algériennes, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, dans un communiqué rendu public mercredi dernier, a catégoriquement démenti cette information. Selon le ministère du Commerce, l’article en question se base sur des informations sans fondement et injustifiées qui nuisent à l’économie nationale et à la richesse dont regorge l’Algérie, en affirmant que la qualité des dattes algériennes est appréciée à tous les niveaux internationaux. Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et à travers un communiqué publié hier, a, à son tour, donné des détails sur les substances utilisées pour lutter contre les maladies agricoles. Il a déclaré que les substances utilisées pour lutter contre les maladies agricoles sont approuvées et inscrites au registre des matières phytosanitaires à usage agricole, agréé par le Comité national de certification multisectoriel.
Le ministère de l’Agriculture a également déclaré que ledit comité avait approuvé le pesticide “Diflubenzuron” depuis 2010 sur le charançon de la datte. Son agrément a été renouvelé en 2020 après vérification par les membres du même comité que le pesticide répond aux exigences phytosanitaires applicables au niveau international.
Le communiqué a également indiqué que l’utilisation du pesticide “Diflubenzuron” a donné des résultats positifs dans la réduction du charançon des dattes depuis 2010. Il est confirmé qu’il n’a aucune répercussion sur la santé humaine, car l’une de ses propriétés est dégradable en moins de 14 jours. Il n’est donc en aucun cas possible d’en retrouver des restes dans les dattes destinées à l’exportation après 8 mois d’utilisation en traitement.
C. G.