Dans le cadre d’un partenariat avec l’université et les centres de recherche : L’ANIE œuvre à renforcer la conscience électorale

Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Karim Khalfan
Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Karim Khalfan
Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Karim Khalfan, a affirmé, hier, que son instance œuvre à renforcer la conscience électorale et à ancrer les valeurs de justice et de transparence, dans le cadre d’un partenariat institutionnel avec l’université et les centres de recherche. 
M. Khalfan a salué les avancées significatives réalisées par l’Algérie dans le domaine de la justice électorale et la mise en place de toutes les conditions nécessaires à la réussite du processus électoral dans un cadre légal. Il s’exprimait à l’occasion de l’ouverture officielle du colloque régional sur la «justice électorale», organisé par la conférence régionale des universités de l’Ouest, et accueilli par l’Université d’Oran 2 Mohamed-Ben Ahmed.
Le président de l’ANIE a souligné que cette rencontre répond à la volonté de l’Autorité de renforcer le partenariat institutionnel avec les universités et les centres de recherche, conformément aux missions qui lui sont assignées par l’ordonnance n° 21-101 du 10 mars 2021, portant loi organique relative au régime électoral. Il a notamment cité l’article premier, paragraphes 3 et 4, qui stipule la consolidation de la démocratie, l’alternance au pouvoir, la moralisation de la vie politique et la garantie d’une participation effective des citoyens, notamment des jeunes et des femmes, à la vie politique, loin de toute influence matérielle ou morale.
 Il a également évoqué l’article 10, paragraphe 8, qui oblige l’Autorité à œuvrer à la diffusion de la culture électorale et à l’amélioration continue dans ce domaine, ainsi que le paragraphe 10 du même article qui appelle l’Autorité à contribuer, en coordination avec les centres et institutions de recherche, à la promotion de la recherche scientifique dans le domaine électoral. Khalfan a qualifié l’université de partenaire stratégique dans l’ancrage de la culture citoyenne et de la participation. Il a précisé : «Nous croyons au rôle des étudiants en tant qu’élite de demain et acteur fondamental dans l’équation de la conscience et de la pratique démocratique.» Il a rappelé à cet effet que l’année universitaire 2024/2025 compte plus de 1,5 million d’étudiants répartis entre 55 universités, 40 grandes supérieures, 13 écoles supérieures pour les enseignants, plusieurs centres universitaires, en plus des universités de formation continue. Le responsable a également considéré que la signature d’une convention de coopération entre l’ANIE et la conférence régionale des universités de l’Ouest constitue la première étape d’un partenariat renouvelé, visant essentiellement à renforcer la conscience électorale et ancrer les valeurs de justice et de transparence.
En effet, une convention de coopération a été signée entre la conférence régionale des universités de l’Ouest et l’Autorité nationale indépendante des élections, dans le but de soutenir la formation, organiser des colloques et promouvoir la coopération scientifique. 
Le colloque a abordé des thématiques importantes telles que la diversité des compétences juridictionnelles dans le contentieux électoral comme garantie de l’intégrité électorale dans la loi organique électorale algérienne, l’impact de l’argent sale sur la probité du processus électoral et l’administration électorale en tant que garantie de justice électorale : l’Autorité nationale indépendante des élections comme modèle. Les intervenants ont salué l’efficacité de la législation électorale algérienne dans la garantie de l'intégrité, la transparence, la moralisation de la vie politique et la lutte contre toutes les formes d’ingérences, selon une approche juridique garantissant un déroulement sain du processus électoral.  
 
A. S.

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