Clôture de la 56e édition de la FIA : Du business et des perspectives prometteuses

Ph : Y Cheurfi
Ph : Y Cheurfi
  • Promesse est donnée : «nos produits vont envahir le continent africain et, par la suite, les marchés internationaux»

La 56e édition de la Foire internationale d’Alger s’achève comme elle a commencé : de manière grandiose. Les visiteurs viennent de toutes parts. Curiosité en bandoulière pour les uns, intention d’affûter ses idées en étant en contact avec les exposants pour d’autres, une affluence importante est enregistrée dans différents stands. Avant même d’accéder au pavillon central, trois jeunets, en tenue débraillée, remettent des petites cartes à tous les passants en les appelant à saisir cette opportunité. C’est un «Pack family» de GAM assurances, flanqué de «remises exceptionnelles», consistant à des réductions de 50% pour l’assurance automobile «tous risques», et assurance «multirisques habitation». Une virée dans différents stands, nous mène à nous arrêter devant le fleuron de l’industrie pharmaceutique national : Saïdal. Amel Chabouni, responsable de la communication au niveau du centre de bio-équivalence, une filiale du groupe Saïdal, explique qu’une troisième étude est lancée pour comparer le médicament générique avec le princeps.
L’objectif, précise notre interlocuteur, est de prouver l'efficacité de ce médicament et affirmer qu'il est bio-équivalent et interchangeable. Pour les besoins de ce travail, la même responsable lance un appel aux volontaires âgés de 19 à 45 ans, en bonne santé pour passer par trois phases. Outre un bilan général gratuit avec un examen radiologique, les participants vont bénéficier d'une indemnisation financière «selon le produit», et d’une attestation de participation à une étude de bio-équivalence, ainsi que d’une prise en charge totale, lors de séjour à la clinique du centre de bio-équivalence. A l’adresse des laboratoires, Mme Chabouni les invitent « à se présenter au centre de bio-équivalence pour une demande de prestations ». Au fil des minutes, les citoyens arrivent en masse. Une brochette d’écoliers, soulagés par les bons résultats des examens de fin de cycle primaire et de BEM, découvrent, émerveillés, une belle maquette de la ligne minière de la SNTF reliant Bechar - Tindouf et Gara Djebilet sur 950 kilomètres. Leur guide a été submergé par une série de questions d’une intelligence inouïe. A quelques encablures, un groupe de femmes, toutes des entrepreneures, se bousculent devant le stand de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement. Lounès, gérant d’une entreprise familiale spécialisée en agro-alimentaire, originaire de Tizi-Ouzou, estime que cette foire est « exceptionnelle à plus d’un titre ». Auprès de l’Agence, il espère trouver des réponses à ses questions liés notamment au guichet unique et à « quelques détails » portant sur l’export. Promesse est donnée : « nos produits vont envahir le continent africain, et, par la suite, les marchés internationaux ». Quelques minutes plus tard, on se retrouve au stand d’Oman, pays invité d’honneur. Répondant à nos questions, Rached Ben Abdellah Salam de la société « DhawqRafi’e », spécialisée en parfums, garde une très bonne image de sa première participation en Algérie. « ça ne sera pas la dernière », rassure-t-il. L’affluence des visiteurs aux produits omanais « a dépassé nos attentes ». De son côté, Ben Youcef Al Azri, représentant d’une société spécialisée en meubles et fournitures scolaires, aspire à nouer des partenariats avec des opérateurs économiques algériens. Une chose est sûre : cette 56e FIA consiste en des chiffres importants liés au nombre de participants. Aussi, l’évènement transcende progressivement son rôle de simple vitrine commerciale pour s’affirmer comme une véritable plate-forme de contractualisation et de partenariats stratégiques durables. C’est également, et surtout, l’existence d’une volonté politique de promouvoir et placer le label « Made in Algeria » dans différents marchés internationaux.

F. I.

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