
La ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, a accueilli, hier au siège de son département à Alger, une délégation composée de députés de l'Assemblée nationale de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Était présent à cette occasion, le vice-président de l'Assemblée nationale populaire (APN), Salem Zentar, et le président du groupe parlementaire d'amitié et de fraternité Algérie-Sahara occidental, Miloud Tessouh.
«Cette session de formation aborde plusieurs thématiques ayant trait à l'activité parlementaire notamment ceux liés à la diplomatie parlementaire visant à défendre les causes justes dans le monde, à sa tête la question sahraouie, ainsi que les méthodes et les modalités de rédaction et de conduite des sessions parlementaire», a-t-il lancé, ajoutant que la position de notre pays, l'Algérie, à l'égard de la noble cause sahraouie est ferme et immuable, ainsi que conforme aux résolutions du Conseil de sécurité en la matière. «Dans ce sillage, notre position humanitaire avec nos frères sahraouis est partagée par l'ensemble des peuples du monde, et particulièrement ceux qui aspirent à la défense des causes justes et au principe du droit des peuples à l'autodétermination», a-t-elle souligné, précisant le fait qu'il n'échappe plus à personne qu'Alger ne cesse de réaffirmer à chaque occasion sa position constante sur le sujet, en inscrivant à l'ordre du jour la question sahraouie et de son peuple qui lutte jour après jour contre un oppresseur qui terrorise, femmes et enfants, leur empêchant de vivre dignement et d'exercer leur souveraineté sur leur terre.
«Toutefois, nous aspirons avec impatience de parvenir à un règlement définitif de ce phénomène avec la dernière colonie d'Afrique où subsiste encore, au Sahara occidental, un peuple qui dans son entièreté est privé de son droit élémentaire à l'autodétermination via l'organisation d'un référendum libre et transparent, conformément aux résolutions onusiennes qui attendent toujours d'être mises en œuvre», avait déclaré le chef de l'État, selon la ministre, notant que le Président Tebboune avait également assuré que soutenir l'application de ces décisions, c'est préserver l'intégrité et la crédibilité de cette organisation internationale. «Face aux tentatives visant à créer une légitimité à partir de l'illégalité l'ONU à la responsabilité de préserver la crédibilité de ses décisions», avait insisté le président de la République, rappelle-t-elle.
Enfin, Basma Azouar a noté, par la suite, que l'Algérie a réitéré son soutien aux efforts du secrétaire des Nations unies et de son envoyé personnel, pour relancer le processus de négociation directe en vue d'organiser dans les plus brefs délais un référendum permettant l'autodétermination de ce peuple opprimé.
Sami Kaïdi