Plus que deux jours nous séparent de l’examen du BEM prévu du 1er au 3 juin. Une échéance cruciale pour des centaines de milliers d’élèves à travers le pays. À l’approche de cette date très attendue, l’heure est aux dernières révisions, pour maximiser les chances de réussite et obtenir la moyenne souhaitée.
C’est, par ailleurs le moment opportun pour nos futurs lycéens de visiter les centres d’examen, de manière à bien repérer l’établissement et de prendre toutes les dispositions, pour ne pas arriver en retard le jour «J». Comme chaque année, le ministère de l’Éducation nationale a mis en place un dispositif rigoureux, avec un encadrement des plus stricts et la mobilisation du nombre suffisant d’enseignants-surveillants à travers les centres d’examen. Bien entendu, la sécurité sera renforcée, dans le cadre du déroulement de cet examen qui est marquée, d’autre part, il faut le rappeler, par une lutte implacable contre la fraude. Ces mêmes dispositions sont prévues pour les épreuves du baccalauréat devant s’étaler du 15 au 19 juin prochain. Cet examen, qui couronne au moins douze années de scolarité, est sans conteste le rendez-vous le plus attendu du calendrier scolaire, du moment qu’il est souvent perçu comme un tournant décisif vers l’avenir universitaire et professionnel. Aussi, et comme mis en exergue dans une récente déclaration du secrétaire général de l’Office national des examens et concours (ONEC), le nombre des candidats des deux épreuves dépasse 1,6 million d’élèves. Ce nombre important reflète naturellement l’étendue des préparatifs dédiés à ces examens nationaux de fin d’année, avec la mobilisation de «près d'un million de fonctionnaires du secteur de l'Éducation, pour l'organisation et l'encadrement de l'opération», selon les chiffres communiqués par Mohamed Hadj Koula. Le même responsable, qui a assuré que les services du ministère de l'Éducation nationale ont pris toutes les mesures et dispositions pour le bon déroulement des examens du Brevet de l’enseignement moyen et du Baccalauréat, a notamment insisté sur l’importance, voire l’impératif de lire attentivement les instructions détaillées sur les convocations et de se munir de la convocation et de la carte d'identité, pour les présenter à l'entrée du centre jusqu'à la fin des épreuves. Et pour éviter tout éventuel retard, il est également préconisé de rejoindre les salles d'examen, au moins une demi-heure avant le début de chaque épreuve, et ce, sachant que tout candidat arrivant après 8h, pour le matin, et après 14h, pour l'après-midi, pour le BEM, et après 14h30 pour le Bac est considéré en retard. Que les élèves soient rassurés, tous les sujets d’examens seront «puisés des cours dispensées en classe durant l’année scolaire». Qu’il s’agisse du BEM ou du Baccalauréat, l’examen est, en définitive, une évaluation ordinaire, pour laquelle il faut simplement se préparer à l’avance. Cela étant dit, et pour les plus anxieux, des psychologues seront mobilisés dans l’ensemble des centres d’examen, pour les aider à passer les épreuves dans le calme et sans aucune pression psychologique. Il faut dire qu’actuellement, en cette phase précédant les examens nationaux, les parents ont, eux aussi, un rôle à jouer, en œuvrant à ne pas céder à la panique. Les parents doivent, pour se faire, apporter le soutien émotionnel nécessaire à leurs enfants, en veillant à créer un climat serein et rassurant et en valorisant, aussi, les efforts déployés par les candidats, dans le cadre des préparatifs de ces examens qui intéressent, pour rappel, plus de 1,6 millions d’élèves. Au-delà des chiffres et des statistiques, c’est une génération entière qui se prépare à franchir un cap. Entre stress, fatigue, espoir et assurance, les candidats doivent aborder ces épreuves avec sérieux, en étant conscients de l’enjeu. Inéluctablement, ces échéances représentent l’aboutissement de plusieurs années d’efforts.
S. G.
