
- Djerad préside la cérémonie commémorative
- Forum de la mémoire, Chikhi : «L’éducation nécessaire pour la conscientisation du peuple»
- L’apport de la jeunesse lors de la Révolution : Des valeurs d’honneur et de grandeur
- SIDI Bel-Abbès : L’apport de l’élite
- Chaîne El-Maârifa : Transmettre le message éducatif
- Annaba : Souvenir et émotion
- Tizi Ouzou : Salon du livre historique
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Forum de la mémoire,
Chikhi : «L’éducation nécessaire pour la conscientisation du peuple»
En commémoration du 65e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant, le Forum de la mémoire d’El Moudjahid et l’association Machaâl Echahid, en coordination avec le Haut Conseil islamique (HCI), ont organisé, hier à Alger, une conférence sous le thème «La participation des étudiants de l'Institut Ben Badis à la lutte de Libération et leur contribution à la construction de l'État algérien après l'indépendance».
Les intervenants ont été unanimes à rendre hommage aux sacrifices consentis par les étudiants durant la guerre de Libération pour le recouvrement de la souveraineté nationale. Le Conseiller du président de la République, chargé des Archives et de la Mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, a affirmé que, par «la formation de l’élite estudiantine algérienne, l’association des Oulémas prônait le réformisme et la prédication pour la diffusion de l’islam réformé et l’inculcation des principes de patriotisme et de nationalisme».
M. Chikhi explique que l’Association a choisi la voie de la réforme, «pour une éducation nécessaire à la conscientisation populaire, dans les années 40, pour apporter sa contribution dans la préparation de la lutte armée qui allait se déclencher quelques années après». «Tous les étudiants formés par les Oulémas, et les élèves de l’institut Ibn Badis étaient dans les premières lignes lors du déclenchement de la Révolution» souligne M. Chikhi. M.Amar Talbi ancien vice président de l’association des Oulémas, a de son côté, déclaré que «l’institut Ibn Badis était le bastion de défense des principes de nationalisme, et des valeurs religieuses». Célébrer la journée nationale de l'Etudiant en revisitant l’histoire de l’institut Ibn Badis renvoie à un parcours exaltant, riche d'enseignements et empreint de valeurs d'abnégation et de don de soi, a-t-il dit.
«Des valeurs dont nous nous imprégnons aujourd'hui pour mieux répondre aux aspirations de notre peuple à un avenir meilleur où règnent progrès, stabilité et bien être», a-t-il dit et de poursuivre : «c’est la jeunesse et les étudiants qui seront toujours à l’avant-garde de mouvements de libération, et tout comme ce fut le cas pour l’Algérie d’hier, ça le sera pour les Palestiniens aujourd’hui.» Les intervenants ont mis en avant l'attachement des étudiants à leur patrie et leur souci de préserver son unité et sa cohésion, sa dignité et sa fierté, ainsi que leur rôle avant-gardiste lors de la Révolution qu'ils ont imprimées de maturité, et à travers laquelle ils ont fait montre de leur conscience des enjeux de cette sensible conjoncture pour l'Algérie, et en dépit de toute la terreur coloniale de l’administration française.
Tahar Kaidi
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Djerad préside la cérémonie commémorative
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, préside, aujourd’hui, les célébrations du 65e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant (19 mai 1956) à l’université d’Alger-3 Ibrahim-Sultan-Cheibout.
À cette occasion, le Premier ministre, qui sera accompagné de membres du gouvernement, visitera l’exposition des projets innovants sur la numérisation et ses applications, et procédera, aussi, à la baptisation de certaines structures scientifiques et sportives au sein de l’université.
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L’apport de la jeunesse lors de la Révolution
Des valeurs d’honneur et de grandeur
Une année et demie après le déclenchement de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, les étudiants et lycéens ont quitté les bancs des écoles et des universités pour rejoindre les rangs de la Révolution. Cela s’est passé un certain 19 mai 1956. L’appel à la grève a trouvé un large écho auprès des étudiants qui ont déserté les bancs des universités et des écoles pour rejoindre les maquis, notent les historiens. 157 étudiants ont rejoint les rangs de l'ALN au niveau de la wilaya IV. Selon le défunt Lamine Khène, ancien secrétaire d'Etat auprès du Gouvernement provisoire de la République algérienne et médecin en chef de la wilaya II, la grève a été décidée par les étudiants après concertation sans qu’ils n’aient reçu d’instruction ou de mot d’ordre et ce, lors d’une réunion que «j’ai présidée au cercle des Oulémas».
Selon lui, Allaoua Ben Baâtouche, membre du comité directeur de l’Union générale des étudiants musulmans algériens devait présider cette réunion mais, submergé par l’émotion, il n’a pu prononcer un mot devant l’assistance.
Lamine Khène avait expliqué qu’il avait essayé vainement d’appeler Belaid Abdeslem (également membre de l’UGEMA) à Paris pour lui communiquer la décision de la section d’Alger de l’union, avant que quelqu’un ne vienne le voir pour lui dire que Benyoucef Benkhedda lui demandait de déclencher la grève sans plus attendre. «Je connaissais l’émissaire et puis Benkhedda était mon aîné, il était responsable au sein du FLN et je n’avais besoin ni d’écrits ni de notification», avait-t-il ajouté.
«J’ai donné le document à Salah Benkobbi, membre du bureau de section de l’UGEMA qui l’a transmis à Benkheddaé, avait affirmé Lamine Khène en 2012. «avec un diplôme en plus, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres ! A quoi donc serviraient-ils ces diplômes, qu’on continue à nous offrir, pendant que notre peuple lutte héroïquement… pour le monde qui nous observe, pour la nation qui nous appelle, pour le destin historique de notre pays, serions-nous des renégats ?», est-il notamment souligné dans le document.
La création à Paris de l'Union générale des étudiants en 1955 était une étape importante. Elle comptait entre, autres, dans ses rangs, Ben Baatouche, Taleb Abderrahmane, Amara Lounis et Ben Zerdjeb. Il a été signifié dès le congrès constitutif de l’UGEMA que l'étudiant algérien doit impérativement assumer ses responsabilités historiques vis-à-vis de la lutte que mène son peuple et de participer à la vie politique.
Un deuxième congrès a été initié en mars 1956, lors duquel l’UGEMA a insisté sur l'indépendance inconditionnelle à l'Algérie, la libération des militants détenus et l’ouverture de négociations avec le FLN.
Le 19 mai 1956 est une date qui renvoie à un saut qualitatif dans l'évolution de la guerre de libération nationale, affirme le chercheur en histoire, Mohamed Lahcene Zeghidi, qui rappelle que les lycéens qui préparaient le Bac avaient renoncé aux examens et avaient constitué la pépinière du Mouvement de libération nationale. Le soulèvement des étudiants est l'illustration du degré de leur nationalisme, maturité politique et profonde conviction des valeurs d’honneur et de grandeur.
Soraya Guemmouri
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SIDI BEL-ABBèS
L’apport de l’élite
La journée de l’Etudiant évocatrice du combat et de la résistance de l’élite algérienne à l’occupation coloniale, constitue également une halte pour évaluer un parcours, situer le développement du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et énumérer les différentes promotions formées aujourd’hui et intégrées dans le marché national. L’université Djillali-Liabes n’échappe pas à la règle au vu de sa mutation avec de nombreux pôles et un deuxième campus, totalisant 35.000 étudiants, et influe sur l’évolution de la cité de la Mekkerra pour guider son action et traiter la problématique de son environnement. De par ses diverses facultés et instituts, cette université a connu des progrès considérables, rayonnant sur toute la région et jouant un rôle de locomotive pour asseoir les fondements du développement durable.
Cette région est valorisée par des projets structurants tels que le passage de l’autoroute Est/Ouest et l’extension de lignes de chemins de fer jusqu’aux zones du Sud et des Hauts Plateaux. La progression de cet espace du savoir a été fulgurante si l’on se réfère à toutes les étapes de sa promotion.
Ce Centre universitaire créé en septembre 1978, institut national universitaire avant d'avoir le statut d' université, le cheminement imposant par la vision des gestionnaires de l’époque et l'engagement des enseignants désireux de relever tous les défis, on se rappelle encore de ces cellules de recherche en électronique ou en électrotechniques mises en place de concert avec l’ENIE ou l’EN.PMA pour la maîtrise de la haute technologie ou la mécanique agricole .
Faut-il rappeler que les ambitions des chercheurs de cette université se sont par la suite engagées dans le domaine environnemental pour initier un projet de recherche intégrée en écosystèmes et élaborer une carte définissant les couches de la société. L’aspect recherche a toujours distingué cet université honorée à maintes reprises pour les innovations de ses enseignants. Des potentialités énormes existent effectivement au niveau de cet espace ouvert sur le marché et assister la micro-entreprise. «C’est là le pari à tenir immanquablement pour être au diapason de l’approche nationale» confie le professeur Gaagour responsable de la pédagogie à la faculté des sciences exactes. La prise de conscience est réellement perçue pour répondre aux attentes du pays et accompagner l’investissement productif. La réflexion semble être engagée pour que les structures existantes notamment l’école supérieure d’informatique et les laboratoires de recherche conjuguent les efforts et œuvrent dans le sens d’une projection économique. On s’achemine vers un approfondissement du concept de la formation en fonction des besoins du marché. Certains enseignants n’hésitent pas à revendiquer l'exclusivité de l’aspect pédagogique devant motiver l’université pour l’amélioration du niveau de formation et l’émergence de l’élite. «Il est temps de se consacrer à ce thème pour réfléchir à une forme de gestion des œuvres universitaires totalement indépendant» s’exclame un doyen de faculté pour mettre en évidence le caractère académique de l’université.
La communauté a été interpellée par le président de la République pour faire valoir son savoir et mener à bien le développement national. Evoquant sans cesse l’exploitation des compétences nationales et de l’élite en général, le Chef de l’Etat manifeste un intérêt particulier à l'université pour une éventuelle refonte de nature à stimuler les talents et à perfectionner la formation. Perpétuellement à l’écoute des pulsations de la société, l’université Djillali-Liabes a capitalisé une expérience pour réussir ses véritables missions et assurer l’encadrement des milliers d’étudiants. Le recteur nouvellement installé doit en outre se pencher sur l’aménagement et l’embellissement des sites pour améliorer le cadre de vie de l’étudiant. Après 43 ans d’existence, il est exigé de cette communauté d’atteindre la vitesse supérieure pour une parfaite implication dans le processus de l’Algérie nouvelle.
A. Bellaha
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Chaîne El-Maârifa
Transmettre le message éducatif
La directrice de la 7e chaîne publique de l'enseignement, El-Maârifa, Nadjia Khatir, a affirmé que cette chaîne «a réussi dans une large mesure à transmettre le message éducatif auprès d'un public sans cesse croissant».
Dans un entretien à l'APS, la veille de la célébration du 65e anniversaire de la journée de l'étudiant, Mme Khatir a souligné qu'un an après son lancement, la chaîne El Maarifa "se trace de nouveaux objectifs pour satisfaire un public sans cesse croissant", arguant que pour maintenir l'attractivité de la chaîne "nous devons donner le meilleur de nous même pour répondre aux aspirations du téléspectateur, en lui offrant un service optimal en matière de recherche éducative et scientifique".
Pour Mme Khatir la meilleure preuve du succès de la chaîne est le passage de 4 heures à 6 heures de diffusion, puis à une diffusion continue de la grille des programmes.
Concernant la vocation éducative de la chaîne, la responsable a estimé que le message éducatif diffusé "revêt une grande importance, voire compte parmi les priorités de la chaîne, en témoignent les cours dispensés en faveur des élèves et étudiants, entre autres programmes éducatifs", à l'instar de "l'éducation intelligente", "la rencontre du savoir" et "les perspectives éducatives".
Elle a cité également les programmes Akhtabir maarifi (je teste mes connaissances) et High-tech, la Revue scientifique et Sira et massira.
Le bilan de la chaîne est jusque là "positif", a-t-elle affirmé, soulignant qu’"en quelques mois seulement la chaîne a réussi de par les thèmes éducatifs et scientifiques traités à attirer un nombre non négligeable d'étudiants et d'acteurs dans le domaine scientifique et de la recherche académique". Mme Khatir a cité par la même occasion, la célébration de la journée internationale des mathématiques, une première médiatique qui a eu un écho très favorable et la journée mondiale de la langue arabe avec la participation de plusieurs pays arabes".
Parmi les acquis réalisés, l'annonce des résultats du baccalauréat de l'année dernière pour la première fois via une chaîne de télévision (El Maarifa), qualifiant les programmes diffusés de "prometteurs" notamment pour l'accompagnement des start-up.
Anniversaire de la Journée de l’étudiant : au diapason de l’événement
A l'occasion de la célébration du 65e anniversaire de la journée nationale de l'Etudiant, la chaîne El Maarifa a élaboré un programme spécial qui sera diffusée durant 5 heures, avec au menu la présentation de son bilan annuel ainsi que les haltes les plus importantes et les programmes les plus suivis par les téléspectateurs.
Mme Khatir a indiqué que lors de ce programme, les perspectives futures de la chaine seront abordées avec des partenaires de différents secteurs dont l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique, des chercheurs et des enseignants.
Il s'agit, notamment du lancement d'un programme quotidien "Matinée des connaissances" ainsi que des émissions sur les projets scientifiques et académiques, et le rôle du savoir et de la science dans le développement durable.
Mme Khatir s'est félicitée de la création de cette chaîne thématique publique spécialisée dans l'enseignement à distance, appelant les parents et les professionnels à appuyer ses programmes.
"Le lancement de cette chaîne à l'occasion de la journée de l'étudiant n'était pas fortuit vu l'importance de cette date (19 mai) et la symbolique qu'elle représente pour tous ceux qui sont jaloux de l'avenir de l'Algérie", a-t-elle estimé.
La chaine thématique El Maarifa a été lancée avec une diffusion expérimentale à l'occasion du 65e anniversaire de la journée de l'Etudiant célébrée le 19 mai de chaque année.
La chaîne vient renforcer le bouquet des chaînes de la télévision algérienne. La décision de son lancement a été prise lors du Conseil des ministres réuni sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République le 10 mai 2020, dans le cadre de la création d'une chaîne de télévision publique thématique pour l'enseignement à distance diffusant sur le satellite algérien Alcomsat-1 et dispensant des cours dans toutes les matières au profit des élèves de tous les paliers éducatifs, notamment les classes d'examen.
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Annaba
Souvenir et émotion
Journée riche en émotion qui marque la commémoration d’une date historique du 65e anniversaire de la grève des étudiants du 19 mai 56.
Annaba, a l’instar de l’ensemble des autres régions du pays, s’apprête à commémorer cet événement exceptionnel dans l’histoire du pays qui rappelle l’engagement sans condition des étudiants pour la cause nationale. Une cérémonie officielle de recueillement sera organisée au campus de Sidi Amar où des gerbes de fleurs seront déposées et suivie de la lecture de la Fatiha outre plusieurs activités culturelles et sportives. L’heure est encore aux témoignages d’acteurs de la grève des étudiants et d’historiens. Ces témoignages mettent l’accent sur l’importance de cette date charnière et les sacrifices consentis par le peuple pour recouvrer l’indépendance. Une date qui restera gravée à jamais dans la mémoire du peuple et la communauté estudiantine. Le professeur d’histoire à l’université Badji-Mokhtar de Annaba, Layachi Rouabhi, estime à ce propos que les conditions précaires dans lesquelles vivaient les étudiants algériens à l’époque, les a motivées pour la création de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) en juillet 1955 à Paris, ajoutant que cette organisation visait à défendre les intérêts des étudiants et soutenir la révolution algérienne. Poursuivant son témoignage sur cette date émouvante, le professeur Layachi Rouabhi souligne que malgré la répression, les étudiants algériens ont pris une position vis-à-vis de la Révolution et la lutte armée revendiquant par la même l’indépendance sans aucune condition et la nécessité d’entamer des pourparlers entre le front de libération nationale (FLN) et le gouvernement français. Le refus de ces revendications a déclenché une grève générale des étudiants le 19 mai 1956, a-t-il mis soutenu. Lors de la grève des étudiants en pleine guerre de libération nationale, le défunt cinéaste, Amar Laskri, parmi d’autres élèves a rejoint le maquis à l’appel du FLN pour contribuer aux côtés des chouahda et moudjahidine au recouvrement de la liberté et de l’indépendance alors qu’il était élève au lycée Saint Augustin à Annaba.
B. G.
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Tizi Ouzou
Salon du livre historique
Le premier Salon du livre de l’histoire pour la mémoire s’ouvre aujourd’hui à Tizi-Ouzou à l’occasion de la célébration de la journée nationale de l’Etudiant organisée par la direction de la culture et des arts en partenariat avec la direction de la jeunesse et des sports et loisirs et la participation de la direction des moudjahidines et le musée régional du Moudjahid de Tizi-Ouzou. Un programme riche et varié qui s’étalera sur quatre jours a été concocté au niveau des établissements sous tutelle de la direction locale de la culture, notamment la maison de la culture Mouloud-Mammeri et le théâtre régionale Kateb-Yacine. L’ouverture officielle aura lieu à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri avec la visite guidée des expositions autour de la vie et l’œuvre du moudjahid-écrivain Salah Mekacher et illustrant la journée nationale de l’Etudiant, des stands des maisons d’éditions, des institutions et des associations, le forum des ventes-dédicaces dédié à l’histoire et à la mémoire, des espace de ventes-dédicaces. Cette cérémonie sera aussi marquée par le lancement d’une fresque en relation avec le thème du salon et l’exposition d’objets témoins de guerre et autres animations culturelles ainsi que des tables rondes et conférences traitant de l’histoire et du combat du peuple algérien pour son indépendance, des projections de films, des caravanes vers le salon du livre de Boudjima et le village le plus propre de Tizi-Ouzou, Azra, des présentations théâtrales, tournées de ciné-bus sont également au programme. Un programme d’animation dans le cadre de ce salon est aussi tracé à travers plusieurs salles de lecture et bibliothèques opérationnelles. Quelques 60 auteurs prendront part à ce premier salon pour des ventes-dédicace.
Bel. Adrar