1 000 hommes d’affaires de 43 pays du continent attendus en septembre prochain : L’Afrique se donne rendez-vous à Alger

Cette manifestation verra la participation de plusieurs ministres africains et de plus de 1.000 personnalités économiques, outre la signature de plus de 120 accords entre les participants. L'AFIC11 contribuera à la préparation de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue du 4 au 10 septembre prochain à Alger, avec la participation de 144 pays, et dont les transactions commerciales pourraient atteindre 44 milliards USD.

La 11e édition du Forum africain de l'investissement et du commerce (AFIC11) sera organisée, les 10 et 11 mai prochain à Alger, avec la participation de 43 pays, a indiqué, vendredi dernier, le président du Centre arabo-africain d'investissement et de développement (CAAID) et commissaire de l'AFIC11, Mohamed Amine Boutalbi. Dans une déclaration à l'APS, en marge de la 14e édition de l'Iftar annuel du Ramadhan "Forum du développement", M. Boutalbi a indiqué que l'AFIC11 qui sera organisé par le CAAID, sous le signe "Intégration et prospérité africaine", verra la participation de plusieurs ministres africains et de plus de 1.000 personnalités économiques, outre la signature de plus de 120 accords entre les participants. L'AFIC11 contribuera à la préparation de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue du 4 au 10 septembre prochain à Alger avec la participation de 144 pays, et dont les transactions commerciales pourraient atteindre 44 milliards USD, a fait savoir M. Boutalbi qui occupe également le poste d'ambassadeur de cette foire. A cet effet, l'intervenant a mis en avant l'importance pour l'Algérie d'exploiter ces manifestations, d'autant plus que plusieurs établissements financiers continentaux et internationaux et des agences africaines d'encouragement de l'investissement vont y participer. L'Iftar du Ramadhan a été organisé par le CAAID, le Cluster algérien des industries électriques et l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), sous le patronage du ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, et ce en présence de la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargée des mines, Karima Tafer, ainsi que du conseiller du président de la République chargé du commerce, de l'approvisionnement, du contrôle et de l'import-export, Kamel Rezig. Ont également pris part à l'Iftar le directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques (DPSEE) au ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Rabah Fassih, le Directeur général de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), Omar Rekkache, ainsi qu'un certain nombre d'ambassadeurs, d'hommes d'affaires, d'opérateurs économiques, de représentants de la société civile et d'organismes officiels. Intervenant à cette occasion, M. Fassih a souligné l'importance de la "IATF-2025", qui se tiendra en Algérie en septembre prochain. De son côté, le PDG du groupe Sonelgaz, et président d'honneur du groupe des industries électriques algériennes, Mourad Adjal, a réaffirmé, dans une allocution lue en son nom par un représentant du groupe, la disponibilité de Sonelgaz à mettre son expertise au service des pays africains. Pour sa part, le président de l'UNEP, Charaf Eddine Amara, a insisté sur l'importance des ressources humaines et matérielles dont regorge le continent qui doivent être exploitées pour réaliser le développement. Le représentant de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank) a mis l'accent, dans ce sens, sur la nécessité de renforcer les investissements dans le secteur de l'énergie, soulignant que 600 millions d'Africains n'ont pas accès à l'électricité. Il a, par ailleurs, salué l'expérience pionnière de l'Algérie en matière de raccordement à l'énergie. Au terme de l'événement, il a été procédé à la remise des prix "Leaders du développement". Le groupe Sonelgaz ayant reçu le "Prix du développement en Afrique", en reconnaissance de sa contribution au soutien du développement sur le continent.

R. E.

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La destination prisée des investisseurs

Ces dernières années, l'Afrique s'est distinguée comme une destination d'investissement clé dans le monde, attirant des multinationales de l'industrie automobile, ainsi que des sociétés pharmaceutiques et des producteurs d'électronique et mécaniques, de l'agroalimentaire... En outre, les zones économiques ont conclu des accords pour des projets importants dans les domaines de l'énergie et des infrastructures, d'une valeur se chiffrant à des milliards de dollars USD. Les pays africains ont introduit des crédits d'impôt à l'investissement et d'autres incitations fiscales visant à promouvoir les énergies renouvelables. Les chiffres de la Banque Mondiale, de la CNUCED, de la BAD et des Banques centrales africaines montrent qu'au cours de l'année fiscale 2023/24, les entrées d'IDE provenaient principalement de l'extérieur. Les investissements étrangers ont atteint des records en 2024. Dans un contexte de baisse mondiale des financements de projets dans le monde, le continent africain enregistre à l’inverse 94 milliards de dollars d’investissements directs étrangers. Une performance jamais atteinte jusqu’ici. Les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont crû de 85 % en 2024, selon les dernières données de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Le rapport annuel, publié le 20 janvier, qui souligne par ailleurs une tendance en baisse de 8 % des IDE au niveau mondial, indique que l’Égypte a capté un tiers du montant total des investissements consentis. Cette croissance remarquable est principalement due à plusieurs accords qui ont considérablement stimulé les perspectives d'investissement en Afrique. La croissance dynamique de l'économie africaine, sa position géographique stratégique, le faible coût de sa main-d'œuvre, sa main-d'œuvre qualifiée, son potentiel touristique unique, ses importantes réserves énergétiques, son vaste marché intérieur et le succès des réformes entreprises par les autorités de nombreux pays ont contribué à stimuler les IDE. Plusieurs pays ont récemment adopté une loi sur l'investissement qui prévoit des exigences de performance pour certaines incitations à l'investissement, notamment pour les projets à forte intensité de main-d'œuvre et la localisation géographique. Des zones économiques spéciales ont été créées et dotées de réglementations favorables aux entreprises : administration plus libérale et plus efficace, incitations fiscales, facilitation des procédures d'enregistrement et de douane, amélioration des infrastructures, etc.. Les réformes offrent des incitations pour les projets contribuant au développement local. Les incitations comprennent des déductions importantes de l'impôt sur le revenu pour les investissements en espèces, des exonérations de TVA sur les exportations, les équipements et les matières premières, ainsi que des réductions de l'impôt foncier. Néanmoins, la situation n'est pas la même partout, puisque dans certains pays les investisseurs se heurtent à des difficultés telles que la bureaucratie, un manque de transparence, une application incohérente des lois et des règlements, des obstacles à l'accès aux devises étrangères pour le rapatriement des bénéfices ou l'importation de marchandises, la corruption et des préoccupations liées à la propriété intellectuelle.

F. B.

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l’Algérie parmi les destinations les plus sûres au monde : Le nouveau classement du département d’état

L’Algérie est une destination sûre. Les derniers avis actualisés du Département d’État sur le risque-voyage dans 126 pays le confirment. Selon les données reprises par le magazine américain Newsweek, l’Algérie se situe au même niveau de sécurité que plusieurs grandes nations européennes telles que l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Royaume-Uni, la Suède, le Danemark et la France. Cette évaluation positionne également l’Algérie aux côtés d’autres États africains, dont la Tunisie, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Kenya, le Djibouti, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Namibie, l’Eswatini et le Ghana. Par ailleurs, certains pays du Moyen-Orient, comme la Jordanie, le Bahreïn et l’Arabie saoudite, bénéficient d’un niveau de sécurité similaire, tandis que des pays tels que l’Égypte, l’Éthiopie, l’Ouganda, le Tchad, le Nigeria, le Niger et le Burundi sont classés au niveau 3, indiquant des risques plus élevés pour les voyageurs. Le Département d’État classe également 21 pays dans le niveau 4, autrement dit dans la «zone rouge», où il est vivement déconseillé aux Américains de voyager. Cette liste comprend, notamment l’Irak, le Liban, la Syrie, l’Iran, la Somalie, l’Ukraine, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mali, la Libye, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Burkina Faso. Pour établir son classement, le Département d’État s’appuie sur plusieurs critères, tels que la criminalité, le terrorisme, les troubles civils, les problèmes de santé et les catastrophes naturelles potentielles. Les avis de voyage sont régulièrement mis à jour : les niveaux 1 et 2 sont révisés chaque année, tandis que les niveaux 3 et 4 font l’objet d’un réexamen tous les six mois. Il est toutefois rappelé par le Département d’État que tout voyage international comporte des risques inhérents et que les conditions sur le terrain peuvent évoluer rapidement. Le positionnement de l’Algérie au même niveau de sécurité que l’Europe occidentale n’est pas le fruit du hasard. Bien au contraire. Cela est le résultat d’efforts constants et soutenus consentis par l’État algérien, pour garantir une sécurité optimale pour les citoyens algériens et les visiteurs. Les remarquables investissements réalisés, ces dernières années, dans le développement et la modernisation de l’institution militaire et de l’ensemble des corps de sécurité ont propulsé l’Algérie au rang de la deuxième puissance militaire en Afrique et la 26e dans le monde. Cela se traduit sur le terrain par la grande capacité de l’Algérie à défendre ses frontières et à aider les pays voisins dans leur quête de paix et de sécurité. Malgré sa position géographique au cœur de zones régionales parfois instables, l’Algérie a su mettre en place des dispositifs efficaces, pour sécuriser ses frontières et les rendre pratiquement étanches. Forte de sa longue expérience dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et la contrebande, l’Algérie inspire bien confiance aux voyageurs internationaux, notamment grâce à sa stratégie sécuritaire qui contribue significativement à la stabilité régionale.

M. A. O.

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