UNRWA : «L’inaction est une complicité»

L'absence de pression sur l'entité sioniste pour autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire à Ghaza constitue ''une complicité dans la famine qui frappe les Palestiniens'' de l'enclave, a estimé dimanche dernier le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a rapporté hier l'agence Wafa.
Dans une publication sur Instagram, Lazzarini a partagé un exemple de message fréquemment reçu du personnel de l'UNRWA dans la bande de Ghaza : ''Je cherche de la nourriture pour mes enfants, mais il n'y a rien'', et a commenté : ''Nous recevons quotidiennement des messages de nos collègues affamés de l'UNRWA. Comment répondre à ces messages de désespoir ? C'est honteux et cela renforce mon sentiment d'impuissance'', a-t-il ajouté.
Lazzarini ajoute encore : ''Tout cela est l'œuvre de l'homme, en toute impunité (dont l'entité sioniste jouit), la nourriture est disponible à quelques kilomètres seulement à la frontière avec Ghaza. A elle seule, l’UNRWA dispose de stocks suffisants hors de Ghaza pour couvrir les besoins de l’ensemble de la population pour les trois prochains mois, mais nous n’avons pas été autorisés à acheminer d’aide depuis le 2 mars'', lance-t-il encore dépité par l'inaction de la communauté internationale.
Pour le responsable de l'UNRWA, ''Une volonté politique est nécessaire'' pour inciter l'entité sioniste ''à autoriser l’entrée de l’aide dans la bande de Ghaza.''
Pour lui, ''l’inaction est une complicité qui nous fait perdre notre humanité.''

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