
Le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara, s’est réuni, jeudi, au Sheraton d’Alger avec les présidents de clubs de la Ligue 1. En présence des membres du bureau fédéral, plusieurs décisions de nature à desserrer l’étau sur les clubs, financièrement cela s’entend, ont été prises.
Moins d’un mois après son élection à la tête de la FAF, Charaf-Eddine Amara a tenu sa première réunion de travail avec les présidents de la Ligue 1 professionnelle. En présence des membres du bureau fédéral, le successeur de Kheireddine Zetchi a écouté les doléances des représentants des clubs professionnels qui ont fait part de leurs préoccupations et difficultés, notamment financières, toujours en pleine crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.
A l’agonie depuis des mois, les clubs de l’élite ont demandé entre autres à ce qu’il y est une équité dans la répartition des budgets et subventions, dénonçant le fait que des clubs soient parrainés par des entreprises étatiques alors que d’autres croulent sous les dettes.
En outre, les clubs ont demandé une réforme totale du système professionnel, tel que adopté et appliqué depuis un peu plus d’une décennie en Algérie. Comme première mesure, la FAF a décidé de qualifier tous les joueurs recrutés au mercato et dont les clubs n’ont pas épongé leurs dettes à la CNRL. En outre, ces clubs auront le temps jusqu’au prochain mercato pour s’en acquitter. Cela ne règle pas complètement leurs problèmes, mais cette mesure devrait néanmoins les soulager le temps de finir la saison.
La FAF a, par ailleurs, décidé de débloquer un crédit à la LFP que cette dernière distribuera sur quinze clubs à hauteur de deux milliards de centimes chacun. La ligue remboursera la FAF une fois l’argent des droits télé perçu.
Par ailleurs, il a été décidé au cours de cette réunion de désigner Abdelhakim Serrar porte-parole des clubs professionnels.
Amar B.