
S’il subsistait encore un doute quant aux projets de Charaf-Eddine Amara à la tête de la FAF, ce dernier les a dissipés, dimanche, en marge du match Algérie-Palestine au 5-Juillet. Alors que des rumeurs sur de prétendues intentions du président de la FAF d’aller au bout de son mandat, bien qu’il ait annoncé sa démission le 30 mars dernier, enflaient ces derniers temps, le principal concerné y a coupé court en ce début de semaine. Si jusqu’ici, il s’était appliqué à poursuivre la gestion des affaires courantes de la FAF, faisant même fi de certains événements cruciaux, comme, par exemple, la démission de huit membres de son bureau exécutif, ce qui, de facto, provoquait sa dissolution, Amara a finalement mis sa décision de démissionner à exécution, dimanche. Selon plusieurs sources d’information, il ne signerait plus les documents de la FAF. Il aurait même vidé son bureau, dimanche, et fait ses au revoir à ses désormais ex-collaborateurs. Un fait qu’il avait confirmé, nous le disions, dimanche soir, en marge du match de la sélection olympique face à son homologue palestinienne. «Je confirme que je suis démissionnaire. Ma décision est irrévocable», a-t-il affirmé à la presse. Ceci étant, Charaf-Eddine Amara campe néanmoins sur sa décision initiale de remettre son mandat à l’assemblée. Par ce choix, ce dernier souhaite faire adopter ses bilans avant de s’en aller. Une démarche difficilement réalisable sur le plan juridique eu égard à la situation du bureau fédéral qui a perdu sa qualité d’organe statutaire et libératoire. Clairement, c’est toute la feuille de route tracée par le bureau fédéral lors de sa session statutaire du mois d’avril qui est compromise dans la mesure où pour faire adopter par exemple les nouveaux statuts de la FAF par l’assemblée générale extraordinaire il faut, règlements obligent, qu’ils soient d’abord validés par le BF. Or, le bureau exécutif ne peut plus siéger…
Achour Ait Ali