A Sétif, les 28 zones d’ombre recensées à travers 15 communes continuent de faire l’objet de la plus haute attention de la wilaya qui s’attelle, depuis une année déjà, à traduire sur le terrain les instructions du Président de la République Abdelmadjid Tebboune et corriger les déséquilibres accusés depuis de longues années déjà et permettre ainsi aux populations qui y élisent domicile de renouer avec la vie et croire désormais en un avenir meilleur.
«Nous avons achevé bien avant les délais le programme de l’année 2020 et nous nous attelons pour l’heure à mettre en œuvre celui de 2021, sur lequel nous avons déjà engagé sur le terrain bien des actions de développement dont certaines sont déjà achevées.
Le plus important donc est que nous ayons pu démarrer les opérations dans les délais ; c’est l’objectif escompté et nous ferons tout, là aussi, pour achever ce programme avant terme.
Mieux, nous nous avons initié chemin faisant quelques opérations qui n’étaient pas programmées pour répondre à des préoccupations de l’heure et maintenant, nous travaillons sur la mise à niveau», a indiqué à «El Moudjahid» Kamel Abla, le wali de Sétif. «En 2021, le premier objectif sera celui d’en finir avec les problèmes de distribution d’eau potable, améliorer les conditions de scolarité de nos enfants, sachant là aussi qu’un grand pas a été fait en matière de cantines scolaires et d’équipements pédagogiques pour préparer dans une dimension qualitative la rentrée scolaire à venir. Le désenclavement des populations, la santé et le transport scolaire seront autant d’objectifs sur lesquels nous continuerons d’agir», dit-il.
Sur les 81 bus affectés en 2020 par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à la wilaya, 30 ont été affectés aux zones d’ombre et la contrainte liée à l’absence de conducteurs de poids lourds au niveau des communes sera levée dans les jours prochains avec la formation en 45 jours et la reconversion de chauffeurs qui détiennent le permis de conduire poids léger, a également annoncé le wali lors de sa visite dans la daïra de Beni Azziz. L’année 2020 a été marquée par l’inscription et la réalisation de 38 opérations sur 19 zones d’ombre pour un montant global de 45 milliards de centimes dans des domaines aussi sensibles que ceux des routes, des ressources en eau, de l’énergie, de la santé et de l’éducation, cela indépendamment de 13 autres opérations initiées sur le programme de l’année 2021 pour toucher 21 zones d’ombre à raison de 84 milliards de centimes, dont 81 pour le seul secteur de l’énergie à l’effet de raccorder 21 zones d’ombre au gaz naturel et au gaz propane. Des actions auxquelles sont venues s’ajouter 31 autres au cours des différentes visites effectuées par le wali sur le terrain. Des opérations qui sont appelées à toucher 21 de ces zones d’ombre dans les secteurs des ressources en eau et du raccordement à l’électrification rurale, et dont les travaux d’une dizaine d’entre elles ont été déjà entamés pour permettre à quelque 1500 foyers de bénéficier de l’énergie électrique au moment où une vaste opération inscrite aussi au titre de l’année 2021 et dont les travaux sont en cours prévoit de raccordement en gaz naturel de 4000 foyers implantés dans 20 zones d’ombre. «2021sera ainsi une année charnière de la dynamique de développement impulsée à ces zones d’ombre. Nous sommes en plein arbitrage et nous pouvons revoir cette carte pour prendre en charge les besoins de certaines poches qui appellent aussi à la correction de ces inégalités», relève le wali.
F. Zoghbi
