L’Algérie a décroché deux médailles d’argent, deux médailles de bronze et une mention honorable lors de la compétition qui a connu la participation de 73 universités internationales.
L’Algérie a brillé lors de la compétition internationale de mathématiques pour les étudiants universitaires (International Mathematics Competition for University Students) qui s’est récemment tenue en Bulgarie, en décrochant deux médailles d’argent, deux médailles de bronze et une mention honorable, a annoncé, samedi, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Cet exploit a été réalisé grâce aux étudiants Meddah Ahmed Adnane, Merabet Yasser, Kenane Youcef, Benmelouka Mohamed Amir et Guerfi Choubila, de l’École nationale supérieure d’intelligence artificielle (ENSIA) de Sidi Abdellah et de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene de Bab Ezzouar (USTHB) (Alger), selon la même source.
La compétition a connu la participation de 73 universités internationales et 343 étudiants. À cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a félicité, via son compte officiel sur les réseaux sociaux, les étudiants algériens lauréats de cette compétition internationale.
L’Université algérienne s’est donné ces dernières années une mission claire, celle de hisser le niveau dans tous les domaines de recherche. Aussi, dans le cadre des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, un écosystème est mis en place pour permettre à l’Algérie de prouver que son université peut inventer, innover, produire et impacter le monde.
Ces dernières années, les universités algériennes ont fait des progrès significatifs comme le montrent de nombreux classements internationaux. Aussi l’Algérie, en termes de science et d’innovation, s’est-elle distinguée à plusieurs classements internationaux importants. Certaines universités comme l’USTHB est souvent citée parmi les meilleures en Afrique et à l’international.
D’autres universités comme celles de Sétif, Batna, Béjaïa, Sidi Bel Abbès figurent parmi les plus cotées dans des classements prestigieux et se démarquent dans certains domaines scientifiques et par leur engagement en faveur du développement, surtout que l’Algérie connaît une dynamique croissante en matière de start-up avec des entreprises qui brillent dans des activités variées. Les écoles spécialisées ne sont pas en reste, dans des domaines spécifiques, dont celles qui excellent dans les sciences exactes, l’agronomie, la biologie, la médecine, l’industrie, l’environnement et les énergies renouvelables.
La digitalisation de l’enseignement, les cours en ligne et les plateformes d’apprentissage numérique ont contribué à ce qu’elles gagnent en popularité. Les universités continuent de renforcer leur position sur la scène nationale et internationale pour atteindre l’excellence grâce à l’innovation et des scientifiques algériens qui figurent dans le classement des meilleurs chercheurs du monde, en reconnaissance de leurs contributions exceptionnelles à la recherche dans divers domaines.
Leur présence croissante sur l’échiquier scientifique international démontre leurs contributions à l’avancement des connaissances. C’est aussi le fruit des efforts déployés par l’Algérie qui continue d’investir dans les compétences et les infrastructures d’enseignement.
Les exemples de chercheurs et d’étudiants qui ont brillé sont légion, à l’instar des étudiants algériens des Universités et Écoles de Batna, Béjaïa, Alger, Alger1, Blida1, Saïda, Sidi Bel Abbès, Oran et Tlemcen ayant décroché les 1re et 2e places au Concours international des technologies organisé à Shenzhen (Chine).
En effet, les 15 étudiants algériens ont pris part, pendant trois jours à la compétition finale en Cloud et Network et en Computing, du concours mondial de Huawei ICT Compétition ont été primés fin mai 2023. Six universités algériennes ont occupé, pour la première fois, les premiers rangs du classement des meilleures universités mondiales, US News Best Global Universities, considéré comme l’un des classements les plus importants en la matière.
Dans ce cadre, l’Université de Sidi Bel Abbès est classée première au niveau national et maghrébin et 760e au niveau mondial sur 2 250 universités à l’échelle internationale, et ce sur la base de «quatre critères rigoureux dont la réputation académique, la production, l’impact de la recherche et la coopération internationale».
L’un des classements mondiaux des universités, à savoir le Webometrics, a révélé pour 2024 que 13 des universités algériennes comptent parmi les mieux classées mondialement.
Parmi celles-ci figurent l’université des Frères-Mentouri de Constantine, l’USTHB d’Alger et celle de Aboubaker-Belkaid de Tlemcen.
Dans le cadre du Times Higher Education Impact Rankings 2025, l’Algérie a décroché la 1re place au niveau maghrébin avec 53 universités classées. Dans ce classement des 400 meilleures universités mondiales, l’université d’El Oued occupe la première place au niveau national, suivie des universités de Khenchela et d’Oum El-Bouaghi, puis de celle de M’sila à la troisième place.
L’Algérie a également remporté le prix de Champion des politiques entrepreneuriales, une distinction qui récompense les gouvernements pour leurs efforts en matière de soutien aux entrepreneurs et à l’innovation, et ce dans le cadre du Forum mondial de l’entrepreneuriat (GEC), qui s’est tenu en Indiana (États-Unis) où plus de 50 gouvernements du monde entier étaient en lice.
La start-up algérienne Nrecycli a été distinguée au Qatar en remportant le Youth Social Entrepreneurs Award, un prix attribué par la Fondation Mentor Arabia.
Pour rappel, au regard de l’importance de la connaissance dans le développement humain et socioéconomique, le président de la République a lancé un prix national pour récompenser les meilleures start-up. Un prix qui vise à reconnaître et célébrer les réalisations exceptionnelles des jeunes entrepreneurs, en plus des initiatives majeures mises en place pour soutenir l’entrepreneuriat.
Dans ce sillage, il a été procédé à l’achèvement de ce qu’on nomme le Cadre algérien des qualifications, premier du genre, fondé sur quatre références principales : la formation, l’évaluation, les métiers et les compétences, facilitant ainsi la reconnaissance des compétences et la lisibilité des parcours de formation et des diplômes, aux niveaux national et international.
F. B.
