Site naturel «Bin El-Kifane» à Tissemsilt :Véritable lieu de villégiature

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Ce qui caractérise cet espace, qui s’étend sur une superficie de 70 hectares, situé dans la commune de Boukaïd, est qu’il se trouve à 1.200 mètres d’altitude et dispose d’un épais tapis végétal, en plus de pics rocheux au niveau du sommet de la montagne qui attire l’intérêt des amoureux de la nature et des loisirs.
Cependant, cette région attrayante est dénuée de structures et d’espaces fournissant aux visiteurs de l’intérieur et de l’extérieur de la wilaya de Tissemsilt les conditions adéquates tout au long de l’année, a-t-on constaté. A ce propos, le jeune Hicham, adepte de l’aventure et du tourisme de la wilaya de Chlef, a indiqué à l’APS que le site de Bin El-Kifane est l’un des sites touristiques attractifs et importants de la wilaya de Tissemsilt, mais a besoin d’être valorisé par la réalisation d’infrastructures d’accueil, notamment un hôtel, ainsi que des espaces de promenade et de pratique du sport. «Cette région est située sur les hauteurs de l’Ouarsenis et c’est l’endroit idéal et préféré des sportifs», a-t-il ajouté.
De son côté, M. Mohamed, chef de famille originaire de Tiaret, a appelé à la nécessité d'accorder une grande importance à ce bel espace naturel en réalisant des projets touristiques qui permettraient de développer cette région, comme la réalisation d'un complexe touristique ou de parcs de loisirs et de récréation destinés aux visiteurs et touristes.
L’affluence des citoyens vers cet espace naturel augmente, notamment pendant les périodes d'hiver et d'été, selon la Direction locale du tourisme et de l'artisanat.

Des efforts pour développer le site

D'autre part, des efforts inlassables sont actuellement déployés pour valoriser et développer le site «Bin El-Kifane» afin d'être une zone touristique par excellence. A cet égard, les services de la collectivité de Boukaïd ont programmé, avant la fin du premier trimestre de l'année en cours, un projet d'aménagement du chemin de montagne menant à ce site distant de 1 km.
Pour sa part, la direction du tourisme et de l'artisanat a pris l'initiative, fin 2018, d'inclure la zone «Bin El-Kifane» dans le circuit touristique de la wilaya. Celui-ci comprend également de nombreuses zones et sites de la région, comme le parc national des cèdres à Theniet El-Had, la forêt «Aïn Antar» à «Boukaïd» et les sources thermales dans la commune de Sidi Slimane.
La même direction lancera également, prochainement, un plan de promotion de l'écotourisme dans la wilaya en coopération avec les agences de tourisme privées actives dans la région. Ce plan comprend la promotion des zones touristiques naturelles et attractives de la région, dont le site «Bin El-Kifane», ainsi que la programmation de visites périodiques au profit des médias, des agences de tourisme et des voyages du pays à cet espace naturel.
Le même plan comprend également la réalisation de films promotionnels pour présenter les attractions touristiques naturelles de la wilaya, y compris la zone «Bin El-Kifane». La même direction a suggéré la réalisation d’installations dans la zone «Bin El-Kifane» pour attirer plus de visiteurs, en créant des structures touristiques telles qu'un hôtel, une auberge de jeunesse et une piscine ainsi qu'un bureau de tourisme pour cette zone naturelle.
De son côté, l'office local du tourisme de la commune de Boukaïd a élaboré un programme spécifique de valorisation de ce site, en collaboration avec plusieurs tour-opérateurs de la wilaya, qui prévoit l'organisation de visites périodiques au profit des adhérents des associations touristiques et juvéniles ainsi que de jeunes passionnés d'aventure, d'alpinisme et de tourisme du pays, selon le représentant de l’office, Abderrahmane Kanite.

 
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Blida
La sécheresse réduit les zones humides
 
Le phénomène de sécheresse qu'a connu, ces dernières années, la wilaya de Blida a provoqué une baisse «significative» du niveau d'eau de plusieurs lacs et l'assèchement de certains autres, d’où la nécessité d’intensifier les efforts pour protéger les zones classées humides, a-t-on appris auprès de la Conservation des forêts de la wilaya de Blida. Dans une déclaration à l’APS, à la veille de la célébration de la Journée mondiale des zones humides coïncidant avec le 2 février de chaque année, le chef du département de l'Expansion des richesses et de la Protection des terres à la Conservation des forêts de wilaya, Mohamed Mokadem, a estimé que le problème de la sécheresse que connaît l'Algérie, ces dernières années, est devenu l'une des causes les plus importantes menaçant la disparition des lacs, dont beaucoup ont été complètement taris par la sécheresse, à l’instar du lac Dhaya (adjacent à la wilaya de Médéa), connu sous le nom du «lac suspendu qui ne s'assèche jamais».
Situé à 1.230 m d'altitude sur une superficie de deux hectares, le lac Dhaya, dont le niveau des eaux n'a jamais été aussi bas que ces dernières années, a été complètement asséché l'été dernier lorsqu'il est devenu «une terre aride empruntée par les véhicules», a regretté le même responsable.
La même situation a été enregistrée au barrage El-Moustakbal d'El-Affroun, à la frontière avec la wilaya d'Aïn Defla, qui s'est également asséché durant l'été dernier. Les pluies du mois de novembre dernier ont permis à ce barrage et au lac Dhaya de restituer une partie de leurs eaux.
De nombreux lacs d’Oueds Djer et Chiffa, les Sebkhat à Oued Alaik et les étangs de Sidi Hammad (Meftah), Sidi Hamouda (Bouguerra), Salsala (Larbaâ) et Magtaâ Lazrag (Hammam Melouane), ainsi que d'autres ont connu la même situation durant l’été dernier, ce qui a impacté l'équilibre environnemental, étant donné que ces zones constituent un refuge de prédilection pour plusieurs oiseaux migrateurs.
M. Mokadem a en effet constaté l'absence de plusieurs oiseaux migrateurs qui fréquentaient ces zones les années précédentes, après l'assèchement de leurs eaux et le dessèchement de leurs plantes, à l’instar du lac Dhaya qui est considéré comme un réservoir diversifié de la richesse animalière et végétale et des types des oiseaux comme les cigognes, les aigles royaux, les perdrix, les canards, l’Aquila et de nombreux oiseaux migrateurs. Il a relevé que cette situation a également impacté les habitants qui s’approvisionnaient en eau des lacs et tiraient profit de ces zones touristiques par excellence, visités par des familles en quête de repos et de quiétude et pour se rafraichir en été.
Les incendies qui ravagent le couvert végétal, le surpâturage et le jet anarchique des déchets sont les autres phénomènes qui impactent négativement les zones humides, ce qui requiert davantage de sensibilisation à l’importance de la préservation de ces zones  au vu de leur grande importance dans nos vies et la vie de la nature, de l'avis de la conservation des forêts.
Pour protéger les zones humides des différents dangers, la Conservation des forêts de la wilaya a tracé, à l’occasion de la Journée internationale des zones humides célébrée cette année sous le thème «Agir pour les zones humides, c'est agir pour l'homme et la nature», un riche programme qui prévoit l’organisation de plusieurs opérations de reboisement dans le périmètre de ces zones, a indiqué le chef de service de l’extension de la ressource forestière et de la protection des terres.

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