La publicité en ces temps de coronavirus est dans tous ses états. Elle est cependant source «d'oxygène» pour les producteurs, toutes cultures confondues. Les ventes ont baissé de manière drastique. La Covid-19 a bouleversé tous les secteurs économiques, lesquels, bon gré mal gré, avaient fini par courber l'échine et accepter cette dure réalité. L'activité commerciale, c'est un fait, n'est plus comme avant. Tout le monde, consommateurs et vendeurs y compris, se plaignent, de cette descente en enfer, en bonne et due forme, caractérisée, par une chute sans précédent de l'offre et de la demande à la fois. Le goût n'est plus à ce genre de loisirs, affecté par la crise sanitaire qui a influé négativement sur les importations et les exportations, impactant la bonne santé du secteur en question.
La pub au secours des transactions
Le marché algérien n'est plus comme avant. Il n'est certainement plus le draineur de foules de consommateurs qui envahissaient les espaces commerciaux tous les jours. On vend et achète beaucoup moins. L'embarras du choix, sans doute, n'est point à l'ordre du jour non plus. Difficile d'ailleurs de trouver son style ou encore quelque chose qui correspond à l'attente des clients.
Aujourd'hui, le fossé entre le consommateur et le producteur se creuse avec la pandémie qui a augmenté le nombre de chômeurs, d’où plus de nécessiteux. Le marché de l'emploi stagne depuis plusieurs mois impactant ainsi le pouvoir d'achat. Cette situation pousse de nombreux producteurs à utiliser les plateaux de télévision pour vendre leurs produits. Denrées alimentaires, produits cosmétiques, compléments alimentaires pour la fatigue, la forme, le confort et autres sont présents au quotidien sur les chaînes de télévision. Sur les réseaux sociaux, on voit également fleurir des annonces sponsorisées qui proposent des produits adaptés au confinement. Le secteur commercial en cette conjoncture a du mal, malgré un retour progressif à la vie normale, à retrouver son dynamisme. En attendant un nouvel épanouissement avec l'arrivée du vaccin contre la Covid-19, l’activité continue à prendre des coups durs.
Samia D.
