
La protection de l'environnement est une question de culture certes, mais elle est également liée à un encouragement, une récompense, bref un stimulant. N'est pas écolo qui veut. Cela va de soi, on ne nait pas forcément avec un bandeau vert. Une chose est pourtant sûre, l'initiation du citoyen à la protection de l'environnement peut prendre plusieurs formes et emprunter des chemins multiples et variés. Cela s'entend. On dit toujours qu'un sourire a plus d’effet qu’un froncement de sourcils. Que dire d'un petit geste pour booster la motivation des uns et des autres. En fait, le défi mérite d'être relevé dans le domaine de l'environnement, et plus particulièrement le recyclage des déchets. La récupération du plastique, de nos jours, figure parmi les créneaux les plus porteurs. Il n'y a qu'à voir toutes ces quantités d’emballages générés par notre mode de consommation actuellement. Il faut dire que le centre d'enfouissement technique d'Oran pour la collecte des bouteilles en plastique dans le cadre du recyclage de cette matière première, qu'il compte lancer et à laquelle est associé le citoyen, en contre-partie de tickets de crédits téléphoniques pour les «ramasseurs», vient, une fois de plus, prôner l'importance de la récupération et du tri sélectif. Le choix de la motivation pour la récupération des déchets, à vrai dire, est à même de créer de nouveaux réflexes environnementaux et partant, semer les graines de la culture du «vert» autour de nous. Consacrer des crédits téléphoniques à toutes les personnes qui s'impliquent dans la démarche de recyclage ne peut que contribuer à la promotion et la valorisation de la notion du recyclage des bouteilles en plastique qui jonchent nos rues pour en faire des espaces à ciel ouvert pour toutes les formes de ces bouteilles.
Cette matière est très utilisée en Algérie. Elle n'est pas considérée à sa juste valeur. Il faut dire qu'à l'exception de tous ces jeunes qui sillonnent les quartiers pour récupérer ces bidons et bouteilles en plastique, l'opération de recyclage de manière générale peine à décoller. Il existe, certes, des entreprises qui se sont lancées ces dernières années, dans cette spécialité, mais leur nombre demeure limité et restreint, comparé à d'autres pays qui ont des traditions en matière de gestion de l'option de récupération des ordures.
Samia D.