
Les procédures de suspension et de retrait de permis de conduire par les commissions de wilaya seront annulées, à compter de 1er février prochain. Cette procédure sera accompagnée d’une série de mesures permettant la récupération immédiate de documents. Selon les autorités publiques, cette mesure permettra de traiter avec «plus d’efficacité» le problème des infractions routières et d’alléger la charge administrative.
Saluant la décision des autorités relatives à l'annulation du retrait de permis de conduire, le président de l'«Association nationale Est-Ouest prévention routière» de Béjaïa, Riad Boudra, considère que le retrait de permis de conduite n'a pas donné, par le passé, de résultats tangibles en matière de lutte contre les infractions routières ni permis de faire baisser les accidents de circulation qui continuent à faire de plus en plus de morts. «Le contexte de la crise économique et le durcissement des sanctions et l’imposition d’amendes au lieu du retrait du permis de conduire sont des éléments dissuasifs qui auront un certain effet pour les conducteurs lesquels seront amenés à être plus prudents et plus conscients», estime, dans une déclaration à El Moudjahid, Riad Boudra.
Néanmoins, pour ce dernier, il est d'abord une question d'éducation. «Il est inadmissible que des apprentis puissent avoir un permis de conduire parce qu'ils ont réussi un examen de conduite», regrette-t-il, jugeant important d'imposer des cours de conduite et d'éducation civique pour les candidats, car il s'agit, avant tout, de la nature du comportement citoyen au sein de l'espace public. Notre interlocuteur est convaincu que le comportement routier approprié est une affaire qui concerne «plusieurs acteurs» et s'apprend dès le «plus jeune âge» au moyen de programmes de sensibilisation dans les domaines de l'éducation routière et de la formation des conducteurs.
Affirmant que le renforcement du dispositif de prévention routière doit être mis en œuvre en parallèle à l'investissement dans l'infrastructure routière, Boudra indique que la sécurité routière est un objectif qui se trouve au carrefour de trois facteurs déterminants, en l’occurrence humain, matériel et l'état de réseau routier. Il soutient dans ce sillage que l'état des routes «laisse à désirer» et constitue, «dans plusieurs cas», la cause principale des accidents de la circulation. «Il faut ajouter à cela le non-respect des mesures dissuasives par les usagers de la route», déplore-t-il.
Boudra regrette aussi l'absence de signalisation routière verticale et horizontale qui permet d'informer les usagers, qu'ils soient conducteurs ou piétons, quant aux règles à respecter lors de leurs déplacements. «La prévention reste la seule démarche pédagogique, car elle vise avant tout à diminuer les pertes humaines et à sensibiliser le public aux conséquences économiques engendrées par les accidents de la route en Algérie», explique-t-il avant de suggérer une «évaluation conjoncturelle» des différentes décisions émanant des autorités publiques afin de «mesurer l'impact réel» des démarches et politique publique en matière de prévention et de sécurité routière.
Tahar Kaidi
Néanmoins, pour ce dernier, il est d'abord une question d'éducation. «Il est inadmissible que des apprentis puissent avoir un permis de conduire parce qu'ils ont réussi un examen de conduite», regrette-t-il, jugeant important d'imposer des cours de conduite et d'éducation civique pour les candidats, car il s'agit, avant tout, de la nature du comportement citoyen au sein de l'espace public. Notre interlocuteur est convaincu que le comportement routier approprié est une affaire qui concerne «plusieurs acteurs» et s'apprend dès le «plus jeune âge» au moyen de programmes de sensibilisation dans les domaines de l'éducation routière et de la formation des conducteurs.
Affirmant que le renforcement du dispositif de prévention routière doit être mis en œuvre en parallèle à l'investissement dans l'infrastructure routière, Boudra indique que la sécurité routière est un objectif qui se trouve au carrefour de trois facteurs déterminants, en l’occurrence humain, matériel et l'état de réseau routier. Il soutient dans ce sillage que l'état des routes «laisse à désirer» et constitue, «dans plusieurs cas», la cause principale des accidents de la circulation. «Il faut ajouter à cela le non-respect des mesures dissuasives par les usagers de la route», déplore-t-il.
Boudra regrette aussi l'absence de signalisation routière verticale et horizontale qui permet d'informer les usagers, qu'ils soient conducteurs ou piétons, quant aux règles à respecter lors de leurs déplacements. «La prévention reste la seule démarche pédagogique, car elle vise avant tout à diminuer les pertes humaines et à sensibiliser le public aux conséquences économiques engendrées par les accidents de la route en Algérie», explique-t-il avant de suggérer une «évaluation conjoncturelle» des différentes décisions émanant des autorités publiques afin de «mesurer l'impact réel» des démarches et politique publique en matière de prévention et de sécurité routière.
Tahar Kaidi