Mise en place d’un comité ad hoc

L’Agence nationale de sécurité sanitaire a mis en place, de par son Conseil scientifique, un comité ah doc chargé du suivi de l’évolution de l’épidémie relative à la variole du singe, et ce, dans le cadre de ses missions d’observation, de veille et d’alerte, indiquait mercredi dernier un communiqué de l’agence. «La variole du singe est une zoonose virale (orthopoxvirus), transmise à l’homme par les animaux, comme les rongeurs et les singes. Elle est rare et son tableau clinique ressemble, en moins grave, à celui de la variole observée dans le passé et éradiquée par le vaccin antivariolique dont la fabrication a été arrêtée en 1980», précise d’abord l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Elle rappelle, ensuite, qu’il s’agit d’une «infection présente à l’état endémique en Afrique de l’ouest et centrale avec une augmentation du nombre de cas notifiés depuis 2000», avant d’observer que c’est une «maladie à symptômes bénins, moins mortelle que la variole, qui se transmet via les fluides corporels». Abordant l’évolution de la maladie, l’agence explique qu’elle «peut aller de 5 à 21 jours et se déroule en deux phases». Une phase «invasive (0-5 jours) caractérisée par de la fièvre, des frissons, de la fatigue, d’intenses maux de tête, une tuméfaction des ganglions et un syndrome algique» et une seconde phase «éruptive cutanée ou rash, débutant souvent au visage puis s’étend aux autres parties du corps. La disparition complète de ces signes peut prendre jusqu’à trois semaines». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) note qu’«il n’existe pas de traitements ou de vaccins spécifiques contre la variole du singe. Elle guérit, en général, de façon spontanée.

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