De notre correspondant : Zouheyr Douakha
À l’approche du mois de Ramadhan, les habitants du nouveau pôle AADL Hdjer-El-Mangoub, implantée à la commune de Belkheir à 12 km du chef-lieu, demandent l’ouverture d’un musalla, afin de pouvoir accomplir leur devoir religieux.
En effet, les résidents de cette nouvelle cité qui comprend 5.400 logements, nous ont décrit leur grand désir d’avoir un petit espace dédié à l’accomplissement des 5 prières, ainsi que la prière du vendredi. A ce sujet, un père de famille dira : « ça fait 7 mois que j’ai emménagé ici. Malheureusement, je n’ai jamais fait la prière en groupe depuis mon arrivée ». Un autre riverain nous a confié : « On n’a pas le choix, si on veut prier dans une mosquée comme il est conseillé, on doit se rendre au village le plus proche du pôle, qui se trouve à environ 2 km. Donc, soit on prend un clandestin qui nous coûte 200 DA, pour l’aller-retour, soit on a recours au stop », dit-il.
En outre, un quinquagénaire nous a déclaré : « Le ramadan s’approche à grand pas, et j’aimerais bien pouvoir effectuer la prière d’el tarawīh dans une ‘‘musalla’’ à côté de chez moi. A mon âge, se déplacer est un peu fatigant. Si je veux me rendre après ‘le ftour’ au centre-ville, je dois débourser 1.000 DA, pour le transport, bien sûr si les bus mis en place par les autorités locales ne seront pas fonctionnels durant les soirées du mois béni », se plaint-il. Par ailleurs, les citoyens rencontrés sur place affirment que « les deux associations existantes au niveau de la cité ont déjà transmis cette revendication aux services concernés ».
A cet effet, ils souhaitent qu’elle soit prise en charge avant le début du mois sacré.
Z. D.
