
Le projet de déboulement de la RN 21 entre la commune d’El Hadjar et celle de Aïn Berda limitrophe avec la wilaya de Guelma, sur une longueur de 18 km, enregistre un taux d’avancement très appréciable, a indiqué le directeur des travaux publics, Salim Zahnit. Le premier tronçon long de 9 km a été mis en service au mois de Ramadhan dernier, a fait savoir le même responsable, la réception du second tronçon long de 7 km est prévue dans deux mois. Lancé l’an dernier, ce projet vise à désengorger la circulation routière et à réduire les risques d’accidents très fréquents sur ce tronçon emprunté quotidiennement par plus de 35 000 véhicules. D’un délai de réalisation de 16 mois, ce projet dont l’exécution et le suivi technique ont été confiés à deux entreprises algériennes, permettra également sa jonction avec l’autoroute Est-Ouest et la métropole Annaba. Ce qui permettra aux usagers de la route Est-Ouest d’éviter l’accès à partir de la commune de Dréan (El Tarf) et celle de Aïn Charchar (Skikda). Une enveloppe de 200 milliards de centimes a été retenue pour sa réalisation en ce qui concerne la partie relevant de la wilaya de Annaba, Le wali Abdelkader Djellaoui a multiplié les sorties sur les lieux en vue d’accélérer la cadence des travaux et dynamiser le chantier. Toutes les contraintes ont été levées grâce aux efforts des responsables locaux. Il y a lieu de citer le déplacement de différents réseaux concernant la moyenne et haute tension, l’AEP, la fibre optique et l’assainissement. S’agissant de propriétés privées, une procédure d’expropriation a été lancée. Par ailleurs, les travaux de réalisation du chemin communal sur une distance de 6 km reliant Ras El Hamra et Oued Bagrat ont été lancés en mars dernier, a affirmé le DTP de Annaba, Salim Zahnit. Ce projet a fait l’objet d’une résiliation de contrat à l’encontre de l’entreprise défaillante : la Société algérienne des travaux routiers (Altro) accusant un retard flagrant et confié à une nouvelle entreprise pour un délai de 14 mois dans la perspective de réaliser quatre ouvrages d’art et de le parachever, vu son importance stratégique, notamment touristique et surtout le désenclavement de la commune montagneuse de Seraïdi.
B.G.