
La ‘‘cure d’amaigrissement’’ intensive décidée par la Maison-Blanche n’épargne pas les ressources humaines de l’emblématique agence spatiale américaine : la Nasa.
3.900 employés sont ainsi sur la voie de départ dans le sillage de la politique de réduction des dépenses fédérales, un des engagements du candidat Donald Trump à la dernière élection.
Dans un communiqué transmis par e-mail, et consulté par plusieurs agences de presse, il est indiqué que près de 3.000 salariés de la NASA ont participé à la deuxième phase de son programme de licenciements différés, qui s'est achevée vendredi.
Avec les 870 autres employés ayant participé au premier cycle de ce plan de départ et aux départs réguliers du personnel, l'agence américaine se retrouve donc avec des effectifs devant passer de 18.000 agents, avant l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, à 14.000, soit une baisse de 20%. Des proportions qui peuvent encore évoluer dans les prochaines semaines, pronostiquent une source de l’agence spatiale. Les départs ne devraient pas affecter le segment sécurité, assure l’administration, soulignant que la Nasa cherche "à trouver un équilibre entre la nécessité de devenir une organisation plus rationalisée et efficace et celle de rester en pleine capacité de poursuivre un âge d'or d'exploration et d'innovation, notamment vers la Lune et Mars".
Habitée par l’objectif « Make America Great Again » (rendre sa grandeur à l’Amérique), l'administration Trump a validé un budget pour l’agence priorisant un retour sur la Lune et une mission sur Mars, au détriment de projets de recherches scientifiques et climatiques. Deux vocations qui n’ont pas les faveurs du président américain.
La Maison-Blanche ambitionne plutôt "battre la Chine dans la course vers la Lune et envoyer le premier humain sur Mars".
M. S.