La 30e réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) a débuté jeudi dans la ville américaine de San Francisco, avec pour objectif de construire une région de l’APEC plus interconnectée, plus innovante et plus inclusive.
La réunion s’est tenue au Moscone Center, dans le centre de San Francisco, sous la présidence du chef de l’Etat américain Joe Biden.
«Notre monde se trouve à un point d’inflexion où les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront le cours du monde, et pas seulement de quelques uns de nos pays, pour les prochaines décennies», a dit ce dernier lors de son discours d’ouverture.
L’événement, qui se tient jeudi et vendredi, rassemble des dirigeants politiques et économiques de 21 économies membres de l’APEC.
Placée sous le thème «Créer un avenir résilient et durable pour tous», cette réunion est le point culminant de la Semaine des dirigeants de l’APEC, qui se tient à San Francisc en Californi du 11 au 17 novembre.
Joe Biden devait rencontrer à San Francisco son homologue mexicai Andres Manuel Lopez Obrador, pour aborder une série de sujets difficiles, à commencer par l’immigration et le trafic de fentanyl en marge d’un sommet économique réunissant plusieurs pays du pourtour Pacifique.
La relation entre le président américain et AMLO, le surnom du dirigeant mexicain, est loin d’être toujours aisée, en raison en particulier de la crise migratoire à la frontière.
Le président mexicain a récemment qualifié de «pas en arrière» la reprise des travaux pour construire un mur à cet endroit.
Joe Biden, qui a besoin de la coopération du Mexique face à des arrivées de migrants en grand nombre, a, pour sa part, assuré qu’il était légalement contraint de mener à bien un projet cher à son prédécesseur républicain Donald Trump.
Le président américain brigue un second mandat et fait face à des attaques répétées de ses adversaires politiques contre sa politique migratoire, mais aussi à une grogne montante de certains responsables locaux démocrates.
La plupart des migrants qui cherchent à entrer aux Etats-Unis viennent d’Equateur, de Colombie, de Haïti, de Cuba, du Venezuela, du Guatemala et du Honduras.
