
Le militant des droits de l’homme et des peuples, Mahrez Lamari, a indiqué hier, dans une lettre adressée aux participants à la
46e session de l’EUCOCO, que «la persistance de ce conflit entre le Maroc et le Sahara occidental est une préoccupation majeure pour les citoyens et sociétés civiles du monde car en Afrique, seul le Sahara occidental reste un territoire non autonome auquel la doctrine et la pratique onusienne en matière de décolonisation sont toujours applicables».
«Ce conflit qui n’a que trop duré continue de faire peser une menace réelle sur la paix, la stabilité et la sécurité de la région face à ce déni de droit dont est victime le peuple sahraoui», a-t-il martelé.
«L’Union européenne, l’Union africaine, l’Organisation des Nations unies, le Conseil de sécurité de l’ONU, le SG de l’ONU, le représentant personnel du SG (de l’ONU au Sahara occidental) M. De Mistura doivent être impérativement à l’écoute, agir avec fermeté et en toute responsabilité pour stopper l’arrogance et l’entêtement de la monarchie coloniale marocaine», a-t-il soutenu.
Il a noté, à ce propos, que le Maroc qui «s’emploie à maintenir et perpétuer le statut quo colonial (...) et continue à proposer et vouloir imposer son plan d’autonomie, une solution dangereuse (...) prend le risque d’augmenter la tension et de créer une situation intolérable qui compromettrait la stabilité de la région et minerait les chances d’un règlement juste et définitif du conflit».
M. Lamari a estimé, par ailleurs, que des rencontres telles que celle tenue par l’EUCOCO forçaient le respect et méritaient d’être «soutenues et appuyées», saluant l’initiative de l’EUCOCO et «son attachement aux valeurs nobles de l’humanité et aux idéaux de la liberté et l’indépendance, des droits de l’homme et des peuples».