
Par Sami Kaidi
Elle extermine, elle pille, elle tue, elle massacre…ce n’est pas un goule mais bien pire, il s’agit d’une entité diabolique…l’entité sioniste qui n’a cessé de faire couler le sang depuis son usurpation de la Palestine en 1948. Structurellement tyrannique et profondément immoral, ce régime fasciste est en train de perpétrer, depuis le 7 octobre dernier, un génocide d’une cruauté sans nom qui vise exclusivement les femmes et les enfants. Le bilan de cette agression barbarecontre Ghaza s'est d’ailleurs alourdi, selon le ministère palestinien de la santé, à près de 29 000 martyrs et 68.677 blessés ces dernières 24 heures.
Comble de l’horreur, de nombreuses victimes sont encore sous les décombres tandis que les forces de l'occupation empêchent les ambulances et les équipes de la protection civile de leur porter secours. Ce qui fait que le bilan des martyrs est plus que jamais incertain. Au même moment, la population palestinienne est déplacée de force par les nervis de ce régime raciste, ce qui constitue indéniablement un crime de guerre. A ce propos, Rafah, dernier refuge des déplacés dans l'enclave palestinienne assiégée, abrite plus de 1.400.000 Palestiniens, dont 1.300.000 personnes en provenance d'autres gouvernorats.
Saisie une nouvelle fois pour tenter de stopper la folie meurtrière des sionistes, la Cour internationale de justice (CIJ) a exhorté, vendredi, l'entité sioniste à appliquer immédiatement les mesures provisoires qu'elle a ordonnées le mois dernier,soit le 26 janvier pour prévenir un génocide à Ghaza. La Cour note, par ailleurs, que les développements les plus récents sur place, et à Rafah en particulier, aggraveraient de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire avec des conséquences régionales incalculables, comme l'avait déclaré en personne le secrétaire général des Nations unies.
Ainsi, la CIJ exige l’application immédiate et effective des mesures provisoires et l’entité sioniste est tenue de respecter pleinement ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide de 1948. Et ce,en garantissant la sécurité des Palestiniens. Cette nouvelle prise de position de la CIJ intervient en réponse à une demande de mesures supplémentaires formulée par l’Afrique du Sud. Le compte à rebours est enclenché .
S. K.