
L’Autriche a annoncé samedi qu’elle allait reprendre son financement en faveur de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), suspendu après des accusations qui se sont avérées infondées selon lesquelles des employés pourraient avoir été impliqués dans l’attaque du 7 octobre.
L’entité sioniste avait accusé en janvier une douzaine des quelque 13 000 employés à Ghaza de l’Unrwa, qui coordonne la quasi-totalité de l’aide dans le territoire, d’avoir participé à cette attaque.
Fin avril, un groupe d’évaluation indépendant avait conclu que l’occupant n’avait pas fourni la «preuve» de ces prétendus liens. Dans les semaines qui ont suivi, une quinzaine de pays dont l’Autriche ainsi que les principaux donateurs comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suède et le Japon avaient suspendu pour quelque 450 millions de dollars (414 millions d’euros) de financements à cette agence de l’ONU.
Nombre d’entre eux, dont l’Allemagne, la Suède, le Canada et le Japon, ont dorénavant repris leurs aides, d’autres poursuivant sa suspension.