Sans le droit à la vie : que reste-t-il aux enfants ?

Depuis le début de l’année  :  880 enfants palestiniens arrêtés
Depuis le début de l’année : 880 enfants palestiniens arrêtés

Un accord semble imminent pour obtenir une libération des prisonniers en échange d’un répit dans ce génocide unique dans les annales de l’histoire dans une enclave aussi densément peuplée que Ghaza. "Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", aurait déclaré Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas. Doha oeuvre avec Washington et Le Caire pour obtenir leur libération en échange de celle de prisonniers palestiniens et d'une trêve dans les combats. "Nous sommes désormais très proches" d'un accord, a déclaré le président américain Joe Biden, soulignant toutefois que "rien n'est fait tant que ce n'est pas fait". Un peu plus tôt, un représentant du Qatar avait affirmé que les négociations étaient entrées dans leur "phase finale". Le bureau de M. Netanyahu a annoncé une réunion du cabinet de guerre dans la soirée, "au regard des développements concernant la libération de leur prisonnier. Les organisations internationales et de nombreuses capitales étrangères multiplient les appels à un cessez-le-feu ou à une trêve face à la situation humanitaire catastrophique dans le petit territoire assiégé, où la guerre a détruit des quartiers entiers, dévasté le système de santé et entraîné des déplacements massifs de population. La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a rencontré lundi soir des dirigeants du Qatar ainsi que M. Haniyeh, afin d'"avancer sur les questions humanitaires. Le transfert se ferait par étapes à raison de "dix" otages contre "trente" prisonniers palestiniens par jour et comprendrait l'entrée de nourriture, d'aide médicale et de carburant et surtout une "trêve humanitaire de cinq jours renouvelable". Dans le territoire palestinien, plus de 14.000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5.800 enfants

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Évacués d’al-Chifa
28 bébés prématurés sont arrivés en égypte

Vingt-huit bébés prématurés qui étaient restés dans l'hôpital Al-Chifa de Ghaza, après son évacuation samedi, sont arrivés en Égypte, lundi, via le terminal de Rafah, ont indiqué l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et un média d'État égyptien.
«Aujourd'hui, des ambulances du Croissant-Rouge palestinien ont transporté 28 bébés prématurés, arrivés de l'hôpital d'Al-Chifa, dimanche, depuis l'hôpital des Émirats de Rafah (Ghaza) jusqu'au point de passage de Rafah», la seule issue de Ghaza vers l'extérieur qui ne soit pas contrôlée par l'entité sioniste, a annoncé l'OMS, dans un communiqué.
«Les 28 nourrissons sont arrivés en Égypte et trois autres bébés continuent à recevoir des traitements à l'hôpital des Émirats» de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, a précisé l'organisation. Le média égyptien d'État Al-Qahera News avait, dans un premier temps, annoncé l'arrivée de 29 bébés, avant de rectifier.
Au total, 31 bébés prématurés avaient été évacués dimanche de l'hôpital d'Al-Chifa, que l'OMS, qui a participé à l'évacuation des bébés vers l'hôpital des Émirats de Rafah, avait décrit comme une «zone de mort».
Pris en charge dans des ambulances du Croissant-Rouge égyptien équipées de couveuses dès leur arrivée lundi en Égypte, «16 nourrissons sont déjà arrivés à l'hôpital d'Al-Arich», à 45 kilomètres à l'ouest du poste-frontière de Rafah, d'après Al-Qahera News.
«Il n'y a pas assez de couveuses à l'hôpital d'Al-Arich et certains enfants devront être transférés à Ismaïlia (200 km) ou au Caire (300 km)», avait affirmé, plus tôt dimanche, une source médicale citée par l'AFP. «Tous les bébés souffrent d'infections graves» et ont «besoin de soins médicaux», a dit l'OMS. «Onze d'entre eux sont dans un état critique», avait-elle indiqué, dimanche.
Samedi, «deux bébés prématurés sont morts avant que l'évacuation n'ait lieu», selon l'OMS. Lors de leur évacuation d'Al-Chifa, «aucun des nourrissons (évacués) n'était accompagné de membre de sa famille, car le ministère de la Santé ne dispose que d'informations limitées et n'est pas en capacité de trouver leurs proches dans l'immédiat», d'après la même source.
L'armée sioniste, qui mène une agression sans précédent dans la bande de Ghaza qui a fait au moins 13.000 morts, incluant plus de 5.500 enfants, a lancé, mercredi dernier, un raid sur l'hôpital Al-Chifa.

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Amnesty International :
«Enquêter sur les crimes de guerre»

L'Organisation Amnesty International a exhorté, lundi, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à «prendre des mesures immédiates et concrètes, pour accélérer l'enquête sur les crimes de guerre commis dans la bande de Ghaza» par l'entité sioniste.
L’organisation a ajouté, dans un communiqué, que les forces sionistes ont une fois de plus fait preuve d’une «indifférence effrayante face aux pertes catastrophiques infligées aux civils, en raison de leurs bombardements continus et incessants sur la bande de Ghaza».
«Nous exhortons le procureur de la Cour pénale internationale à prendre des mesures concrètes immédiates, pour accélérer les enquêtes sur les crimes de guerre et autres crimes relevant du droit international», a conclu le communiqué.

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Depuis le début de l’année
880 enfants palestiniens arrêtés

Le Club des prisonniers palestiniens a déclaré, lundi, que les forces de l'occupation sioniste avaient arrêté 880 enfants palestiniens depuis le début de cette année.
Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, célébrée le 20 novembre, le club a affirmé que «cette année a été témoin d'une escalade sans précédent des arrestations d'enfants palestiniens», en particulier depuis le début de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre.
Le club a documenté «plus de 880 cas d'arrestation d'enfants, dont 145 cas d'arrestation enregistrés au cours du seul mois d'octobre».

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Le ministère palestinien  de l’éducation :
«protéger le droit  des enfants»

Le ministère palestinien de l'Education a appelé les pays et les institutions du monde à protéger le droit des enfants et des écoliers palestiniens à la vie et à l'éducation, alors qu'ils sont, depuis le 7 octobre dernier, victimes d'une sauvage agression de la part de l'entité sioniste. A l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance, célébrée le 20 novembre de chaque année, le ministère palestinien de l'Education a souligné «le droit naturel des enfants à une vie décente et à une éducation sûre et stable». Il a appelé, en outre, toutes les organisations et institutions défendant l'enfance et le droit à l'éducation à «assumer leurs responsabilités dans le cadre de leur juridiction, à freiner l'escalade des violations, à mettre fin aux crimes commis par l'occupation contre les enfants, les étudiants et le personnel éducatif dans toutes les régions et intervenir d'urgence et immédiatement pour mettre fin à cette agression».
Selon le ministère palestinien de la Santé, le dernier bilan de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée est passé lundi à 12. 916 martyrs, dont 5.350 enfants et 32.850 blessés.
Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée générale de l'ONU de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959 et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Le thème de cette année de la Journée mondiale de l'enfance est «Pour chaque enfant, tous ses droits».

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Le président de l’UA, Azali Assoumani :
L’agression sioniste contre Ghaza inéxcusable  

Le président en exercice de l’Union africaine (UA), Azali Assoumani, a condamné lundi à Berlin l’agression sioniste contre Ghaza qui «n’est pas excusable «et va nourrir «l’extrémisme». «Imaginez un enfant qui a vu sa maman, qui a vu son père tués» , a dit Azali Assoumani, président des Comores, en marge d’une réunion du forum «G20 Compact with Africa», dédié à la promotion de l’investissement privé en Afrique.
Dans le conflit au Proche-Orient, «tant qu’il n’y aura pas deux Etats comme l’ont réclamé les Nations unies, il n’y aura pas de paix dans cette région», a-t-il estimé.
Pour la 45e journée consécutive, l’armée d’occupation sioniste mène une agression barbare contre la bande de Ghaza, faisant des milliers de martyrs et de blessés, dont la majorité — 70% du bilan total, selon des chiffres officiels — sont des femmes et des enfants.

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Instance des partis algériens
Acheminer des aides  et secourir les blessés

L’Instance algérienne des partis de soutien à la Palestine a réaffirmé, lundi, dans son communiqué de clôture de sa conférence politique de soutien au peuple palestinien, l’impératif de faire pression pour ouvrir les passages avec la bande de Ghaza en vue d’acheminer les aides et les secours aux blessés de l’agression sioniste continue.
Lors de cette conférence tenue à Alger sous le thème «La Palestine résistante au cœur de l’Algérie des chouhada», des chefs et des représentants de partis algériens et de factions palestiniennes ont condamné les crimes de l’occupant sioniste qui se poursuivent depuis 45 jours contre les civils palestiniens innocents ainsi que les bombardement des écoles et des hôpitaux, exprimant leur soutien indéfectible à la résistance palestinienne et au peuple palestinien en vue de recouvrer leur liberté et d’établir un Etat indépendant avec El-Qods pour capitale.
Les participants à la conférence ont appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre un terme à ces massacres et à cette agression sioniste barbare sur la bande de Ghaza. Selon le communiqué final, les participants ont indiqué que les actes de l’entité sioniste occupante «relèvent du terrorisme et sont des crimes de guerre et de génocide nécessitant une action immédiate à engager devant la Cour pénale internationale», réaffirmant que la question palestinienne est une cause centrale et que l’entité sioniste est un occupant conformément au droit international». Ils ont appelé à la poursuite du pont aérien algérien de solidarité avec le peuple palestinien et à sa dotation en urgence d’hôpitaux sur le terrain pour alléger la pression sur les hôpitaux palestiniens, ainsi qu’à la fourniture du carburant et des équipements médicaux. Le document a qualifié les colonies «de projet criminel ayant pour objectif d’accaparer des territoires palestiniens par la force», ajoutant que le blocus global et le déplacement forcé «sont un crime contre l’humanité dont la responsabilité doit être assumée par l’entité sioniste et ses complices de façon directe ou indirecte».
Les participants ont appelé également à former une coalition internationale pour soutenir la résistance palestinienne en vue de mettre un terme à l’agression sioniste et à juger ses auteurs.

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ONU
1,7 million de déplacés

Au moins 1,7 million de personnes ont été déplacées dans la bande de Ghaza depuis le début de l'agression sioniste, le 7 octobre dernier, ont fait savoir, lundi, les Nations unies dans un communiqué. «Rien que pour la journée de dimanche, 20.000 Palestiniens ont été évacués de force», a indiqué le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Il a précisé, à ce sujet, que «près de 900.000 déplacés résidaient dans au moins 154 abris de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui accueillent un nombre de personnes bien supérieur à leur capacité prévue et ne sont pas en mesure d'accueillir de nouveaux arrivants».
Réitérant son appel à l'arrêt de l'évacuation forcée des Palestiniens, l'OCHA a averti que «la surpopulation dans les centres d'accueil entraîne la propagation de maladies, notamment d'infections respiratoires aiguës et de diarrhées, ce qui soulève des préoccupations environnementales et sanitaires».

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