Programme alimentaire mondial de l’ONU : «Nous pouvons encore éviter la famine»

La situation humanitaire dans la bande de Ghaza, théâtre d’une agression sioniste barbare depuis trois mois «est sans précédent», a alerté vendredi un responsable du Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) estimant «encore possible d’éviter la famine» dans l’enclave palestinienne. «Si près de 130.000.000 de personnes sont en situation de famine dans le monde, plus d’un demi-million de personnes sont en situation de famine dans la seule bande de Ghaza. C’est quatre fois plus», a déclaré sur le réseau X (twitter), Arif Husain, économiste en chef du PAM. Toutefois, l’agence onusienne estime qu’ «il est encore possible d’éviter la famine dans l’enclave palestinienne». Mais pour y arriver, «nous devons nous assurer que les gens ont de la nourriture, de l’eau, des abris et des installations sanitaires», a-t-il ajouté.
Le Comité d’examen de la famine (CEF) a été activé en raison de preuves du dépassement de la phase 5 (seuil catastrophique) de l’insécurité alimentaire aiguë dans l’enclave. Selon ce comité, le risque de famine augmente chaque jour dans un contexte de conflit intense et de restriction de l’accès à l’aide humanitaire, selon le PAM. «Au moins un ménage sur quatre, soit plus d’un demi-million de personnes, est confronté à des conditions d’insécurité alimentaire aiguë catastrophiques», a détaillé le PAM ajoutant que «ces niveaux alarmants d’insécurité alimentaire aiguë sont sans précédent dans l’histoire récente».

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