
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fait part, jeudi, des profondes inquiétudes soulevées par des responsables des Nations unies dans la bande de Ghaza, soulignant que les efforts humanitaires étaient proches de l’effondrement en raison de manque d’accès.
Dans un communiqué, l’OIM a fait écho de l’appel lancé par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en faveur d’un cessez-le-feu, pour permettre à l’aide essentielle de parvenir à ceux qui en ont «urgemment» besoin à Ghaza.
Le grave risque d’effondrement du système humanitaire dans l’enclave a conduit le Secrétaire général Guterres à invoquer l’article 99 de la Charte des Nations unies, pour exhorter le Conseil de sécurité de l’ONU à éviter une catastrophe humanitaire et à appeler à déclarer un cessez-le-feu humanitaire.
Le peuple de Ghaza doit bénéficier d’un accès immédiat à un abri sûr, à des soins de santé, à la nourriture, aux installations d’hygiène et d’assainissement, et avoir la garantie que les familles ne seront pas séparées, selon l’Organisation onusienne.