
Dans le cadre de sa politique de transparence et de proximité avec les citoyens, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé, ce vendredi 18 juillet 2025, un entretien périodique aux représentants des médias nationaux. Fidèle à ce rendez-vous devenu régulier, le chef de l’État s’est exprimé sur les grandes orientations du pays, abordant des sujets stratégiques touchant à la vie quotidienne, à l’économie nationale et aux équilibres diplomatiques.
Cette rencontre s’inscrit dans une démarche présidentielle de communication directe, destinée à éclairer l’opinion publique sur les priorités du moment et à rendre compte de l’action gouvernementale. L’entretien sera diffusé ce soir à partir de 21h30 sur l’ensemble des chaînes de télévision nationales, ainsi que sur les radios publiques.
Dans une déclaration empreinte de fermeté et de sens des responsabilités, le chef de l’État a assuré : " Nous ne laisserons aucun Algérien souffrir de la soif ", en réponse aux inquiétudes persistantes sur l’approvisionnement en eau potable dans plusieurs régions du pays.
Cette promesse présidentielle, qui sonne comme une injonction, intervient dans un contexte marqué par des tensions hydriques accrues, liées à la sécheresse, à l’urbanisation rapide et à une gestion souvent perfectible du réseau d’adduction. Elle traduit aussi la volonté politique de faire de la question de l’eau une priorité nationale, non seulement en termes d’urgence sociale mais également de souveraineté et de justice territoriale. Il s’agit désormais pour le gouvernement d’accélérer les programmes de dessalement, de moderniser les infrastructures existantes, et de garantir une distribution équitable dans toutes les wilayas.
Au-delà de cet engagement fort sur le front social, le président Tebboune a réitéré sa vision en matière économique, affirmant que le secteur agricole atteindra cette année un volume de production estimé à 38 milliards de dollars, confirmant ainsi la trajectoire ascendante du pays vers une plus grande autosuffisance alimentaire. Il a, par ailleurs, souligné l’impératif de résorber l’économie parallèle, dont la persistance constitue un frein au développement harmonieux du pays : « L’économie informelle doit disparaître », a-t-il déclaré, en appelant à une mobilisation collective pour intégrer ces circuits dans le cadre légal et fiscal.
Interrogé sur un éventuel remaniement gouvernemental, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que « les changements au sein de l’exécutif se font selon les besoins ». Une phrase brève, mais lourde de sens, qui laisse entendre que tout ajustement ministériel sera dicté par les impératifs de l’heure, dans une logique d’efficacité et d’adaptation aux priorités nationales.
Abordant la politique extérieure de l’Algérie, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé : « Tout le monde s’interroge sur le secret qui permet à l’Algérie d’entretenir de bonnes relations à la fois avec les États-Unis d’Amérique, la Russie et la Chine. » Il a ensuite précisé que cette posture trouve ses racines dans l’identité diplomatique du pays : « Le sang du non-alignement coule dans les veines de l’Algérie. » Par ces mots, le chef de l’État a réaffirmé l’attachement de l’Algérie à une diplomatie indépendante, équilibrée et fondée sur le respect mutuel, tout en restant fidèle à l’esprit du Mouvement des non-alignés.
En somme, cette rencontre avec la presse a permis au président Tebboune de réaffirmer des choix politiques clairs : répondre aux urgences sociales, assainir l’économie, renforcer l’autonomie stratégique du pays et consolider sa stature internationale. Des engagements attendus, à la hauteur des défis d’un été marqué par la chaleur, les attentes citoyennes et les promesses à tenir.
Samia Boulahlib