Le chef de l’Etat assure aux acteurs économiques : L’accompagnement des pouvoirs publics, constant et inébranlable

À l'occasion de la clôture des Journées de l'entrepreneuriat, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'est exprimé sur la situation de l'économie nationale, et notamment sur les défis à affronter.

Les acteurs de plusieurs secteurs d'activités, tels l'industrie pharmaceutique, l'agro-alimentaire, l'industrie aérospatiale, l'industrie automobile, sont appelés à apporter leurs contributions pour la réalisation des objectifs escomptés, dans une démarche de collaboration intersectorielle, mais aussi sous la responsabilité et l'accompagnement des pouvoirs publics, comme l'a bien assuré le chef de l'Etat. Il faut rappeler d'abord que le président de la République a souligné, le 14 novembre dernier, lors du conseil des ministres, l'importance d'éviter les promesses exagérées et de rester engagés envers les citoyens algériens. 
Aux opérateurs économiques, le Président assure que l'Etat continuera d'appuyer et de soutenir toutes les initiatives visant à consolider les piliers de l'économie.
À la stabilité politique, la consolidation de l'économie est un adjuvant puissant.  Dans le cas de l'Algérie, 4e puissance économique dans le continent africain, la démarche des réformes, influencées par la conjoncture économique mondiale d'un côté, et par le souci de modernisation de la gestion publique, de l'autre, a donné naissance à un nouveau modèle de gouvernance publique, corrélé avec l'initiative de modernisation de l'Etat et de ses institutions et la lutte contre la corruption. Cette stratégie cohérente a effectivement donné des résultats probants.
Dr Mohamed Rafik Missoum, directeur des études à l'ENA, explique que pour relever les défis, il est intéressant de suivre une démarche pragmatique, réaliste et efficace.
Le chercheur parle de l'importance «d'adopter de façon pragmatique les préconisations convenant aux besoins et aux moyens de notre économie, en favorisant une vision systémique dans l'élaboration et le déploiement d'une démarche d'intelligence économique (IE), mobilisant acteurs publics et privés au service de l'avantage concurrentiel national». 
Dr Missoum souligne que l'IE «est comprise au sens de recueil, d'analyse, de traitement et de diffusion de l'information pertinente et utile qui contribue à la production des connaissances indispensables à la prise de décision et au pilotage des entreprises constituant le tissu industriel national», dans les différents secteurs d'activités.
L'IE s'entend, ajoute l'universitaire, comme «une démarche d'anticipation et de projection dans le futur, fondée sur les liens qui unissent les réseaux des entreprises et ceux des opérateurs économiques», ainsi que des autorités publiques.
Pour rappel, le président Tebboune, dans son premier discours à la nation à l'issue de la cérémonie d'investiture, avait affirmé vouloir «bâtir une économie nationale forte, diversifiée, génératrice de richesse, créatrice d'emplois et vecteur de bien-être social à même de renforcer notre sécurité alimentaire et de mettre le pays à l'abri de la funeste dépendance aux hydrocarbures et vis-à-vis de l'étranger».
En effet, pour matérialiser ses engagements, le Président a assuré que l'Etat est prêt à financer des projets d'industrie jusqu'à 90%.
Pour un réel décollage Dr Missoum estime nécessaire «la réalisation d'un travail en profondeur identifiant les besoins nationaux en terme d'IE, et les voies à suivre». 
Pour Mourad Bergheul, expert-consultant formateur à l'entrepreneuriat «la nécessité de s'inscrire dans une logique de développement durable déclenchera la recherche de nouveaux leviers d'action et de mesures techniques, managériales et de bonne gouvernance à tous les niveaux».
«Cette démarche doit être motivée par le souci du contexte actuel lié au plan national de relance économique du pays qui nécessite un engagement ferme et irrévocable, corroboré par plusieurs actions initiées et prônées par le président de la République dans le cadre de la nouvelle Algérie, en matière de prise en compte de la politique de développement durable» conclut-il.
 
Tahar Kaidi

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