
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déploré, hier, l’«escalade sans précédent» dans les bombardements de l’armée sioniste contre la bande de Ghaza, et renouvelé son appel à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat».
«Malheureusement, au lieu d’une pause, j’ai été surpris par une escalade sans précédent des bombardements et leurs effets dévastateurs, compromettant les objectifs humanitaires», a déclaré M. Guterres, depuis Doha, dans sa première réaction à la nuit d’intenses bombardements et d’incursion de l’armée sioniste dans la bande de Ghaza.
«La situation doit être inversée. Je réitère mon appel pressant en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat, (...) et de la distribution d’aide humanitaire», a dit Guterres, mettant «en garde contre une catastrophe humanitaire».
M. Guterres a rencontré à Doha le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, qui a «souligné le rejet total de l’État du Qatar des bombardements aveugles de la bande de Ghaza et des tentatives de déplacement forcé de sa population», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.