
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit pour des consultations à huis clos, sur la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza, en raison des agressions sionistes qui se poursuivent depuis le 7 octobre dernier.
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, devait faire un exposé.
Une trêve humanitaire a pris fin le 1er décembre. Cette pause qui a duré sept jours a permis un échange de prisonniers et une aide humanitaire limitée dans l'enclave, habité par environ 2,3 millions de Palestiniens.
Les membres du Conseil pourraient demander à Mme DiCarlo de faire le point sur la situation à Ghaza et sur la visite qu'elle a effectuée du 19 au 22 novembre dans le territoire palestinien occupé, et en Jordanie, au cours de laquelle elle a réitéré les trois priorités précédemment mises en avant par le Secrétaire général, à savoir, l'instauration d'un cessez-le-feu humanitaire et l'amélioration de l'accès humanitaire à Ghaza, entre autres.
Il est probable que les membres expriment leur inquiétude face à la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne, et soulignent la nécessité de protéger les installations sanitaires ainsi que le personnel médical et humanitaire. Certains membres pourraient réitérer leur appel à un cessez-le-feu.
Ils peuvent également appeler à l'augmentation des livraisons d'aide humanitaire à Ghaza, notamment de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant.
Après la reprise des agressions sionistes, les Nations unies, les organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme ont renouvelé leurs appels à un cessez-le-feu.