La Cour suprême américaine a ordonné, samedi dernier, l’annulation de l'expulsion d'un groupe d'immigrés vénézuéliens par l'administration Trump, dans le propos des mesures anti-immigration clandestine lancées depuis son arrivée à la Maison-Blanche, janvier dernier. C’est dans ce propos qu’un bras de fer a été engagé, notamment avec le Mexique et le Canada voisins, sur fond d’accusations quant à l’utilisation des voies migratoires pour inonder les États-Unis de Fentanyl, substance active détournée en drogue. Une ancienne loi permettant de procéder à l’arrestation des immigrés clandestins et des les expulser vers des prisons aménagées au Salvador, en vertu d’un accord commun, a été par ailleurs remise à jour dans le contexte, malgré une levée de boucliers des ONG et des pays concernés par de fortes communautés de migrants. Prés de 250 immigrés, en majorité vénézuéliens, ont été ainsi soumis au procédé depuis un mois, selon des estimations. La Cour suprême américaine a agi à la base d’un recours déposé par des avocats, pour s’opposer au départ d’un autre contingent de Vénézuéliens préalablement arrêtés. L’arrêt rendu par la juridiction ne clôt cependant pas définitivement l’affaire, puisque le dossier et transféré à une cour fédérale d’appel.
M. S.
