La famine dans la bande de Ghaza est terminée, mais la majorité de la population de l’enclave palestinienne reste confrontée à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire, a indiqué hier l’ONU.
«A la suite du cessez-le-feu déclaré le 10 octobre 2025 (après deux ans de guerre génocidaire sioniste), la dernière analyse IPC indique une amélioration notable de la sécurité alimentaire et de la nutrition», analyse le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l’ONU basé à Rome. Néanmoins, la majorité de la population de la bande de Ghaza reste «confrontée à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire» et la situation reste «critique», note la même source. «Toute la bande de Ghaza est classée en situation d’urgence (phase 4 de l’IPC) jusqu’à la mi-avril 2026. Aucune zone n’est classée en situation de famine (phase 5 de l’IPC)», selon l’organisme onusien. D’après les prévisions de l’IPC portant sur la période 1er décembre-15 avril 2026, «la situation devrait rester grave, avec environ 1,6 million de personnes toujours confrontées à une insécurité alimentaire de niveau « crise » ou pire (phase 3 ou supérieure de l’IPC)».
R. I.