Érigé en priorité nationale au cœur des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le secteur de l'Habitat enregistre une dynamique de réalisation sans précédent, matérialisant la volonté de l'État de garantir la dignité citoyenne par l'accès au logement.
Cette offensive, illustrée par le lancement structurant du programme AADL 3 et la distribution continue de centaines de milliers d'unités toutes formules confondues, démontre l'efficacité de la feuille de route gouvernementale dans la résorption progressive du déficit ‘‘habitational’’. En effet, c’est une véritable course contre la montre doublée d'une offensive sociale que mène actuellement le secteur de l’habitat. Moins d’un mois après le coup d’envoi officiel donné par le Président de la République depuis Constantine, la machine de réalisation du programme AADL 3 atteint déjà sa vitesse de croisière. En visite d’inspection, hier, au niveau du pôle urbain de Sidi Hallou dans la wilaya de Boumerdès, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a non seulement lancé un mégaprojet structurant, mais a surtout dévoilé une mesure de facilitation financière inédite, destinée à préserver le pouvoir d’achat des classes moyennes. Sur le terrain, la dynamique est palpable, M. Belaribi a procédé à la pose de la première pierre de 20.000 unités de logement au pôle de Sidi Hallou.
Ce lancement intervient dans le sillage de la visite du Président Abdelmadjid Tebboune à Constantine, le 20 novembre dernier, où il avait supervisé le lancement de 46.000 unités à l’échelle nationale, dont 8.050 à Sissaoui. Faisant le point sur l'avancement global, le ministre a révélé des chiffres qui témoignent d'une maîtrise du foncier, nerf de la guerre de tout projet immobilier. « À la date d'aujourd'hui, nous avons réussi la domiciliation de 50.000 unités de logement AADL 3 sur le territoire national », a-t-il précisé, affichant l’ambition de porter ce chiffre à 62.000 unités avant la fin de l’année en cours. Plus concrètement, le nombre de logements dont les travaux ont effectivement démarré s'élève désormais à 23.415 unités. Cependant, l'annonce phare de ce déplacement réside dans l'aménagement des modalités de paiement, décidé « sur directives du Président de la République ».
Conscient des pressions inflationnistes, l’État a choisi d’assouplir le règlement de la première tranche de l’apport initial. Le ministre a détaillé ce mécanisme : « L'objectif de la division de la première tranche en deux paiements est de faciliter la procédure et d'accorder aux souscripteurs le temps nécessaire pour effectuer le paiement en toute aisance ». Concrètement, le montant global, fixé à 343.000 DA pour les F3 et 431.500 DA pour les F4, ne sera plus exigible en une seule fois. Le nouveau calendrier s'étale sur trois mois. Les souscripteurs devront s'acquitter de 50 % de la somme (soit 171.500 DA pour un F3 et 215.750 DA pour un F4) dans un délai de deux mois suivant l'ordre de versement. Le reliquat, constituant les 50 % restants, sera payable durant le mois suivant. Cette flexibilité offre une marge de manœuvre trésorière appréciable pour les ménages.
Sur le plan de l'économie politique, ces décisions s'appuient sur un cadre réglementaire rigoureux, défini par l'arrêté interministériel du 24 novembre 2025 (JO n° 82). Ce texte, cosigné avec le ministère des Finances, joue la carte de la transparence des coûts (foncier, études, VRD). Si le coût réel de la construction et de la viabilisation (estimée à 650.000 DA par logement pour le tertiaire) est clairement identifié, le levier de la subvention étatique reste puissant. L’État accorde une aide frontale de 700.000 DA par bénéficiaire pour couvrir la valeur du terrain, fixé administrativement à 60.000 DA le mètre carré, tout en prenant en charge 1.000 DA/m² sur les travaux de viabilisation. À cela s'ajoute l'intervention du Trésor public qui bonifie à 100 % les taux d'intérêt et couvre les intérêts intercalaires. En somme, le souscripteur ne paie que le reliquat d'un coût de revient largement amorti par la rente publique.
À travers cette ingénierie financière et ces nouvelles facilités, l'Algérie réaffirme que le logement n'est pas une simple marchandise, mais un droit constitutionnel dont l'accès est garanti par la solidarité nationale. Par ailleurs, il est à noter que le nombre de logements lancés pour réalisation depuis que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné le coup d'envoi du premier projet à Constantine, s'élève à 23.415 unités de type AADL 3.
Le montant global, fixé à 343.000 DA, pour les F3, et 431.500 DA, pour les F4, ne sera plus exigible en une seule fois, mais les souscripteurs devront s'acquitter de 50 % de la somme dans un délai de deux mois suivant l'ordre de versement. Le reliquat, constituant les 50 % restants, sera payable durant le mois suivant.
M. M.