Chaque fois que le droit est violé en Palestine, c’est toute la communauté internationale qui est interpellée. Toutes les réunions du Conseil de sécurité n’ont pu que constater que tant de résolutions restent inappliquées. Ce qui est d’ailleurs une tradition, dès qu’il s’agit pour les Palestiniens de recouvrer leurs droits. L’un d’entre eux est celui de pouvoir échapper au génocide. L'occupation et le régime d'apartheid qu’elle instaure doivent être démantelés. Ce ne sera que justice. Un autre aspect de la justice et celui de demander des comptes aux responsables de l’agression, qui a fait des milliers de martyrs, de blessés et de déplacés. Certaines nations ne veulent plus être considérées comme des complices de l'entité sioniste et aspirent à rompre leurs rapports de partenariat dans le domaine de l'investissement, des échanges commerciaux et de tous les aspects liés à la gestion économique. Des sanctions sont aussi réclamées suite au non-respect des droits humains. Les mouvements solidaires de la cause palestinienne ont manifesté la revendication adressée aux gouvernements de cesser des livraisons d’armes à l’agresseur. Des armes de toutes sortes, drones, avions et chars sont utilisés contre la population civile, dont les pertes sont reflétées par un bilan effroyable. Les survivants manquent de tout. Acheminer l'aide humanitaire est conditionné à l’accord de l’occupant, qui préfère organiser la famine. La crise humanitaire est l’une des plus graves à être connues dans le monde. Aucune réaction efficiente, aucun engagement, aucune réponse ne sont venus pour tracer la voie afin de mettre fin aux souffrances des civils. Les moyens d’intervention auprès des personnes en détresse sont désorganisés, voire inexistants. L'aide ne parvient pas aux victimes atteintes dans leur dignité. Des rencontres sont prévues, avant la tenue de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, pour permettre de recréer une dynamique diplomatique et une perspective politique pour la mise en œuvre de la solution à deux États.
El Moudjahid
