Le nombre de nouveaux inscrits au registre du commerce a augmenté de 45,53% durant les 5 premiers mois de 2021, précise le ministère du Commerce dans un communiqué rendu public jeudi.
Aussi, le nombre de modifications a connu une évolution, passant, pour la même période, de 43.863 à 50.531. Faisant une rétrospective de 2019, et en comparaison avec 2020, le ministère du Commerce indique que malgré la situation sanitaire induite par la pandémie de Covid-19, les inscriptions au registre du commerce ont augmenté de 32,24%. Explication ? D'une part, le ministère attribue cette prouesse aux «mesures prises pour encourager le climat des affaires et la stabilité du tissu de l'économie nationale». D’autre part, le communiqué relève que les 5 premiers mois de 2021 n’ont connu aucune ré-immatriculation contre 4 à la même période de l’année dernière. Au sujet du registre du commerce, il convient de souligner que le ministère de tutelle a décidé de la prolongation au 30 juin 2021 du délai imparti aux commerçants pour le retrait du registre du commerce électronique. A l’expiration de ce délai, tout extrait de registre du commerce dépourvu de code RCE est considéré nul et non avenu. Pour le ministre du Commerce, le registre du commerce électronique contribuera à l'élimination des registres du commerce fictifs ou faux, soulignant que la numérisation est la meilleure voie vers le développement des activités commerciales et la transparence des transactions commerciales. En février dernier, le ministère indiquait que près de 67% des opérateurs économiques s’étaient conformés à la disposition de conversion du registre du commerce traditionnel au registre du commerce électronique qui devra contribuer à l'élimination des registres du commerce fictifs et falsifiés. Dans le même contexte, le ministre a mis en exergue les facilitations accordées aux opérateurs économiques, notamment le service d'e-paiement offert par le Centre national du registre du commerce (CNRC) à travers 48 wilayas qui leur épargnera le déplacement aux guichets de la Banque nationale d'Algérie (BNA).
Notons également que dans le souci d'amélioration du service public, le CNRC veille à faciliter les démarches administratives, citant la présentation d'un seul document pour constituer le dossier du registre du commerce à savoir le contrat de location ou l'acte de propriété lorsqu'il s'agit des activités fixes ou la carte d'identité nationale quand il s'agit d'activités ambulantes. Dans ce cadre, l'acte de naissance et le casier judiciaire ont été supprimés du dossier d'immatriculation ou de modification du registre du commerce. Concernant le registre du commerce ambulant entré en vigueur récemment, M. Rezig avait précisé que cette démarche donnera aux jeunes l'opportunité de commercialiser leurs produits à travers le pays, ce qui insufflera une nouvelle dynamique aux activités commerciales, notamment dans les zones d'ombre.
Fouad Irnatene