L’évènement verra le lancement officiel du Programme mondial de l'hydrogène propre de l'ONUDI, soutenu par le Fonds mondial pour l'environnement, qui sera mis en œuvre dans neuf pays partenaires, dont l'Algérie.
Le ministre d'État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, participe, en tant que représentant de l'Algérie, aux travaux de la 21e session de la Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), qui se tient à Riyad, à partir d’aujourd’hui. Cette édition, indique un communiqué du ministère, se distingue par son caractère exceptionnel, puisqu'elle se transforme en « Sommet mondial de l'industrie », avec la participation de chefs d'État et de gouvernement, de ministres et de hauts responsables, ainsi que de grands dirigeants d'entreprises industrielles internationales. En Arabie saoudite, Arkab dirigera une délégation algérienne de haut niveau comprenant des représentants des secteurs des hydrocarbures, des mines et de l'industrie, parmi lesquels les ambassadeurs d'Algérie en Autriche et en Arabie saoudite, le président de l'Agence Nationale des Activités Minières, ainsi que des cadres supérieurs des secteurs concernés. Au second jour, M. Arkab prendra part, en marge de l’ONUDI, à une session intitulée : « Libérer le potentiel de l'hydrogène propre par l'investissement et l'innovation ». Une rencontre qui « mettra en lumière le rôle croissant de l'hydrogène propre dans le soutien au développement industriel durable, en mettant l'accent sur l'innovation, les mécanismes de financement et le renforcement de la coopération entre les régions ». La session, précise la même source, verra également « le lancement officiel du Programme mondial de l'hydrogène propre de l'ONUDI, soutenu par le Fonds mondial pour l'environnement, qui sera mis en œuvre dans neuf pays partenaires, dont l'Algérie ». La participation de l’Algérie à cet évènement planétaire « intervient dans le cadre de ses efforts pour renforcer sa présence internationale et consolider sa position en tant que partenaire fiable dans les domaines de l'industrie, de l'énergie et des mines, conformément à la politique nationale de diversification de l'économie, de construction d'une base industrielle durable et de développement de partenariats internationaux fondés sur des avantages mutuels ». L’occasion est également de « mettre en avant l'expérience algérienne dans la transformation industrielle, le développement des énergies traditionnelles et renouvelables, et l'exploitation des ressources minérales ». Lors de sa participation, le ministre d'État mènera une série de rencontres bilatérales avec des ministres et des responsables gouvernementaux, ainsi qu'avec des dirigeants de sociétés mondiales et d'organisations internationales. Des échanges qui visent à explorer les opportunités de coopération dans les domaines de l'industrie, des mines, de l'industrie pétrolière et gazière, du transfert de technologie, du financement et du développement de grands projets d'infrastructure en Algérie. Notons par ailleurs que l'organisation de cette édition, par l'Arabie saoudite, intervient après son annonce officielle lors d'un événement promotionnel organisé à Vienne en marge des travaux de la 53e session du Conseil du développement industriel. Riyad a présenté ses préparatifs, dans le cadre de la Vision saoudienne 2030, qui vise à construire une économie industrielle compétitive et attractive pour les investissements. Cette conférence représente l'une des plate-formes mondiales les plus importantes pour la formulation des politiques industrielles, où les représentants de 173 États membres se réunissent pour discuter des perspectives de développement industriel durable, de la transformation numérique, de l'industrie verte, de l'économie circulaire, de la promotion des chaînes de valeur équitables, ainsi que de la coopération industrielle avec les pays en développement et à revenu intermédiaire. Les participants discuteront également de nouveaux mécanismes de financement des projets et programmes industriels, et de l'élaboration de solutions pour la coopération technique et l'échange d'expériences dans la gestion des grands projets.
F. I.