À Constantine, la rentrée de la formation professionnelle, session octobre 2025, a concerné l’ensemble des 50 établissements de la wilaya, comprenant des instituts de formation, des centres et annexes, ainsi que des établissements privés agréés par l’État et des centres d’excellence relevant du secteur.
C’est au niveau de l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle Chahid-Mohamed-El-Aïch, situé à El-Khroub, que les autorités locales ont donné le coup d’envoi officiel de cet événement, marqué par l’ouverture de nouvelles spécialités dans les domaines de l’agriculture, de la mécanique, des télécommunications et des énergies renouvelables, afin de répondre aux besoins réels et aux caractéristiques du marché de l’emploi local constantinois.
Cette nouvelle session s’annonce sous les meilleurs auspices, puisque pas moins de 11.231 nouveaux stagiaires, dont 5.164 jeunes femmes, ont rejoint les 50 établissements de formation répartis à travers la wilaya. Ces structures, dotées d’une capacité pédagogique de 10.360 places et d’une capacité interne de 932 internes, se composent de 18 centres de formation professionnelle (CFPA), 5 instituts nationaux spécialisés, un institut de formation professionnelle, une annexe, ainsi que 25 établissements privés agréés par l’État, relevant du secteur de la Formation professionnelle. Le fait marquant de cette rentrée professionnelle réside dans l’adaptation de l’offre de formation aux spécificités économiques de Constantine.
En effet, cette dernière se distingue comme un pôle majeur de production pharmaceutique, un centre d’excellence en agriculture et une ville à forte attractivité dans le domaine des télécommunications. Afin de répondre aux besoins locaux du marché de l’emploi et d’accompagner la dynamique des trois créneaux économiques cités, le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a procédé à l’ouverture de neuf nouvelles spécialités. À noter que la cérémonie d’ouverture de la session de formation a été marquée par la signature de trois conventions de partenariat entre le secteur de la formation professionnelle et trois opérateurs économiques, activant respectivement dans les domaines du bâtiment, de l’industrie pharmaceutique et de la fabrication d’accessoires automobiles.
C. D.
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Sidi Bel-Abbès : à l’écoute des besoins économiques
Le wali, Hadji Kamel, a donné, hier, le coup d’envoi de la rentrée de la formation professionnelle au niveau du centre Laâdjine-Miloud, saisissant l’opportunité, à propos, pour relever l’importance de ce secteur dans la qualification d’une main- d’œuvre et le développement d’un encadrement dans toute activité économique ou de prestation de services. «Il s’agit de répondre aux besoins économiques de notre wilaya et de valoriser la notion de formation et de qualification», a-t-il souligné, avant de faire une rétrospective sur les phases de préparation de cette édition et les moyens mobilisés pour sa réussite.
En présence des stagiaires et de la famille du secteur, l’occasion fut également de passer en revue les objectifs assignés de cette rentrée, qui se caractérise par l’inscription de 6.473 nouveaux stagiaires repartis à travers 16 établissements. De nouvelles spécialités ont été créées en la circonstance, pour offrir une gamme de choix aux stagiaires et s’inscrire dans la vocation de la région. Une vocation agricole, d’abord, même si une véritable percée a été réalisée par le secteur industriel, à travers l’ENIE et PMA, et la contribution du privé. Ceci sans omettre la part que se taille le bâtiment, en mutation, ou plus exactement en modernisation, à travers les performances réalisées par le groupe Hasnaoui.
A. B.
