Enseignant universitaire spécialiste en sciences politiques et relations internationale, Adnane Zerrouki a évoqué l’impact des changements climatiques sur l'exercice des droits de l'homme et insisté, à ce propos, sur la responsabilité solidaire en matière de lutte contre les effets des changements climatiques. Il considère que la prise en charge des problèmes liés à l'environnement et de sa préservation est la responsabilité de tous et ce, en raison de la gravité des conséquences qui en découlent, Pour sa part, la sous directrice chargée de l’agriculture biologique et labélisation au niveau du ministère de l’Agriculture et du développement rural, Naïma Bouras, a mis en exergue les plus importants programmes entamés par le secteur dans le cadre de préservation de l’environnement, citant, entres autres, la création de la banque de semences et la banque de gènes pour la préservation de la biodiversité à travers la création de nouvelles variétés qui s’adaptent aux changements climatiques et résistantes aux maladies. La spécialiste évoque, également, le système de qualité à travers un système de labellisation pour préserver le savoir-faire et la biodiversité. «Parmi les plus importants programmes figurent aussi la relance et la réhabilitation du barrage vert ainsi que son extension pour contribuer à la diminution de carbone, la lutte contre la désertification et aux changements climatiques», a-t-elle relevé, précisant que la numérisation du secteur a pour but de supprimer l’utilisation du papier, ce qui rendrait, selon elle, le ministre de l’Agriculture un «ministère vert».
K. H.